Merci pour cet article qui confirme certains points rapportés par des membres de famille, non Français et expatrié.es au Canada (notamment Québec car le pays européen dont ils.elles sont issu.es se rapprochent très fortement de la culture francophone).
Juste 2 remarques :
l'article parle qu'une personne peut être démise de ses fonctions et l'exemple cité parle d'un amiral suspendu. Or en droit démettre quelqu'un.e de ses fonctions et suspendre quelqu'un.e de ses fonctions n'a pas la même portée ni les mêmes conséquences. Dans le cas de la suspension, c'est souvent considéré comme une mesure conservatoire. Mais bon cela n'enlève en rien l'aspect très pratique et très égalitaire de ce qui se fait au Canada.
En France, depuis la Révolution en France la loi n'a jamais obligée la Femme à prendre le nom de famille de son mari. Bien au contraire la loi de l'An affirme que personne ne peut porter autre nom que le sien. C'est pour cela que la Femme est toujours connue et reconnue dans les formulaires administratives par son nom de famille. Donc une Femme peut voire doit conserver son nom de famille. Cette règle est renforcée par la Constitution de 1946. Par ailleurs, la loi autorise la Femme d'accoler son nom de famille à celui de son mari lors du mariage. Il s'agit juste de le déclarer à l'administration. En cas de divorce, la Femme peut reprendre son nom de famille, garder les 2 si elle a choisi de les accoler ou garder celui de son époux (pour des raisons d'identification auprès d'une clientèle, pour une question de notoriété etc...).
Ainsi mes parents, mariés en France à l'état civil français, ont pu continuer à respecter la coutume du pays d'origine de mon Papa et de mon grand-père maternel qui permet pour la Femme de garder le nom de son père et sa mère ou de prendre uniquement celui de son mari, ou les 3 ou de recomposer son nom de famille. Et moi l'état civil français a accepté sans aucune objection que je porte le nom de famille de ma Maman et celui de mon Papa.