Bonjour, j'ai déja réfléchi plusieurs fois sur ces questions, mais je cherche un meilleur approfondissement pour m'aider.
Voici le sujet :
"Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes est une raison universelle. Je dis : quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. Ce sont des raisons qui dans le fond ne sont pas raisonnables, parce qu'elles ne sont pas conformes à la souveraine raison, ou à la raison universelle que tous les hommes consultent."
Et les questions :
1) Dégagez l'idée principale du texte et les différentes étapes de l'argumentation.
Je pense, pour ma part, à la raison universelle, et donc la raison que tous les hommes ont ou devraient avoir...
2) Expliquez la différence que l'auteur établit entre "avoir ses raisons" et "être raisonnable".
Je dirais entre autre, qu'être raisonnable c'est être en accord avec la raison universelle tandis qu'avoir ses raisons peut être personelle.
3) De quels genres de "vérités" parle ici Malebranche ?
Vérité quotidienne ?...
4)Les idées développées par l'auteur impliquent-elles la notion de "natures humaine" ? Dites pourquoi.
??
Merci de votre aide !!
Voici le sujet :
"Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes est une raison universelle. Je dis : quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. Ce sont des raisons qui dans le fond ne sont pas raisonnables, parce qu'elles ne sont pas conformes à la souveraine raison, ou à la raison universelle que tous les hommes consultent."
Et les questions :
1) Dégagez l'idée principale du texte et les différentes étapes de l'argumentation.
Je pense, pour ma part, à la raison universelle, et donc la raison que tous les hommes ont ou devraient avoir...
2) Expliquez la différence que l'auteur établit entre "avoir ses raisons" et "être raisonnable".
Je dirais entre autre, qu'être raisonnable c'est être en accord avec la raison universelle tandis qu'avoir ses raisons peut être personelle.
3) De quels genres de "vérités" parle ici Malebranche ?
Vérité quotidienne ?...
4)Les idées développées par l'auteur impliquent-elles la notion de "natures humaine" ? Dites pourquoi.
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Merci de votre aide !!