Du fait que la question posée mettait en exergue le sexe de cette personnalité de l'année, il a dû y avoir un phénomène d'identification. Par exemple, je pense que peu d'hommes se reconnaissent dans la figure de la femme bafouée par son mari, donc ils ont été amenés à désigner une femme sur la base de critères plus objectifs (compétences, réussite professionnelle, etc.). Alors que chez les femmes l'affectif a pu l'emporter sur des critères plus rationnels. Pas parce que c'est naturel, mais parce que le sondage s'y prêtait (une liste de nom avait déjà été préselectionnée d'ailleurs). Si on avait demandé "quelle est la personnalité de l'année" sans distinction de sexe, les résultats auraient certainement été différents.