Des études sur la longue durée, des écoles qui coûtent un bras (et je ne parlent même pas des concours à financer), un appartement à payer, un gouvernement qui ne laisse pas assez de frics dans l'enseignement et à la recherche... . Sans être dans l'excès, je m'en sors plutôt bien et je me dis que j'ai vraiment beaucoup de chance d'avoir des parents qui me suivent une bonne partie financièrement et moralement. Merci à eux car commencer ma vie dans ''le rouge'' me fait peur.
Pour le premier job avec piston, je confirme. Au même âge, l'un de mes connaissances s'est faite maintes et maintes fois pistonnée, elle a bien sûr décroché tous ses jobs. Quant à mes CV envoyés dans quelques boites, j'ai été - pour le mieux - remercier avant même l'entretien par lettre, dans les autres cas, pas de nouvelles du job -c'est ce qui arrive dans la majorité des cas-. On parle qu'il ne faut pas pleurer sur son sort, se sortir les doigts du cul mais si un job d'été est difficile à obtenir, ne n'imagine même pas l'énergie que je vais devoir mettre, une fois sortie des écoles, pour me trouver au minimum un C.D.I. .
Et puis, j'ai lu dans un magazine que 40 ans était le nouveau 30 ans, car à 30 ans, on est encore à peine installé dans un meublé, à peine sorti de chez ses parents, et pour une place dans une entreprise, c'est encore et toujours précaire.
Et bien, vivement 40 ans.