Je n'ai qu'une seule chose à dire : ceci est un non débat.
Il suffit de voir la méthodologie du sondage pour s'en rendre compte :
Un Wallon sur deux se verrait bien Français - lesoir.be
Echantillon :
– Echantillon de 510 personnes, représentatif de la population wallonne âgée de 18 ans et plus.
La représentativité des échantillons a été assurée par la méthode dite des quotas :
– sexe, âge, statut de l'interviewé après stratification par région pour la Wallonie.
Mode de recueil :
Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne (Cawi – Computer Assisted Web Interviewing) en Wallonie.
Dates de terrain :
Du 18 au 22 juillet 2008 pour la Wallonie.
Comment 510 personnes peuvent représenter 4 millions de personne ??? Hého il y a pas quelqu'un qui comme moi trouve ça dingue ??
Un sondage fait durant la periode la plus creuse de l'année où beaucoup de belge sont en vacances est-il vraiment exact ?
Et puis, bien qu'ils nous donnent les paramètres du sondage, ils oublient le plus important quelles sont les questions qui ont été posé et comment ont-elles été formulée ?
De plus, comme pour tout les sondages, personne n'est obligé d'y répondre. Ce sont toujours les opinions les plus extrême et les moins suivie qui n'hésitent pas à s'exprimer. D'ailleurs, un sondage fait sur interet laisse la porte à ce genre de dérive. Comment peut-on être sur de l'age de la personne et que ce soit 510 personnes différentes qui y ont répondu ?
Bref, tout ça pour dire que suivre des chiffres sortis de leur contexte et en faire tout un fromage est ridicule. Je suis d'ailleurs assez découragé que les médias jouent le jeu de la dramatisation plutot que d'exposer clairement les faits. Je pense que le journal "Le Soir" ne fait que mettre de l'huile sur le feu et pimenter ses éditions un peu plates en cette periode creuse que sont les vacances scolaire.
En tout cas, je peux vous dire que pour le plupart des gens que je connais le rattachement à la France n'est pas une option. Bien que la Belgique traverse une crise, ce n'est pas la première. D'ailleurs, je crois qu'il ne faut pas parler d'une prochaine fin de la Belgique mais bien de fin du fédéralisme tel qu'on le connait.
Nous nous dirigeons vers une grande réforme institutionnelle et cela ne se fait pas en quelques jours sans tracas.