Par un acte sexuel auquel on participe et auquel on ne s'oppose pas. Excusez-moi si je suis maladroite, mais... les femmes qui couchent tout en disant explicitement "OK, je suis d'accord" sont... si nombreuses que ça? Je montre sans doute de la naïveté, mais... je n'ai jamais entendu ça. Ce n'est pas bien de ramener les choses à soi, mais je n'ai jamais dit avec des mots que j'étais d'accord, pourtant, je n'étais pas contrainte et j'étais consentante. Je n'étais pas maltraitée ni brimée ni malmenée. Mais je n'ai pas prononcé de formule de consentement. Y a-t-il viol?
A mon sens, il serait plus constructif de travailler sur le respect et sur le droit qu'ont les femmes d'exprimer leur refus. Encore une fois, je ne trouve pas légitime de mettre un gars en taule parce qu'on ne s'est explicitement opposée à rien. Cependant, je comprends, au vu des réactions, que ma réflexion peut choquer et me retire donc du débat. Le sujet est sensible... même pour moi.
C'est forcément un sujet sensible parce qu'on est en plein dans la zone grise, mais personne ne t'agresse, ne t'inquiètes pas
Le problème réside dans le fait que l'absence de non consentement ne signifie pas automatiquement le consentement. "Dans le doute, abstiens toi...ou demande !"
Si une personne veut à priori explicitement t'embrasser,et que toi tu te rapproches pour faire les derniers 20%, tu montres un signe de consentement au baiser sans dire explicitement "ok, je suis d'accord pour t'embrasser".
Là, c'est pareil. Si une personne veut avoir une relation sexuelle avec toi, et que tu y participes activement ou que tu l'initie sans contraintes, c'est un signe de consentement.
Si tu l'inities mais que tu te bloques et que tes actions (ou ta non action) laissent entendre, même à minima que tu veux arrêter : il y a non consentement.
Si tu es pétrifiée et que tu ne réagis pas, même sans dire "non", c'est un signe de non consentement.
Le problème, c'est que ces signes là, personne n'y prête attention. Et c'est pourtant ici même que tout réside. S'assurer du bien être de son ou sa partenaire, c'est pas un tue l'amour, au contraire.
Et c'est pas forcément une question de "ok je suis d'accord". Mais des trucs tout bêtes qui ne tuent pas vraiment le moment comme "t'es sûr.e ?" ou "ça va ?" ça ne prend pas de temps et ne ruine pas "l'ambiance".
Ce qui m'a fait bondir dans l'article, c'est aussi le "Malheureusement, le garçon est coupable jusqu'à preuve du contraire". Quand je repense à l'affaire de Steubenville j'ai très envie de dire à cette dame qu'elle a la mémoire un peu courte.