« C’était mieux pendant le confinement » : avec les 18-25 ans qui passent un sale été 2021

[Augustin Bougro]

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« C’était mieux pendant le confinement » : avec les 18-25 ans qui passent un sale été 2021

 

[Aesma]

Très intéressant ce concept de positivé toxique

 

[Pattenrond25]

Comme Louise, j’ai entamé ma recherche d’emploi post master à une période critique : juste avant le premier confinement. Si le confinement m’a d’abord miné le moral, il m’a poussée à me créer une sorte de bulle réconfortante : j’avais mis entre parenthèses ma recherche pour me consacrer à des projets créatifs et réfléchir à mon projet professionnel, sans me mettre de pression car la priorité était de préserver ma santé mentale. Je pense que les confinements m’offraient une excuse pour ne toujours pas avoir trouvé de travail, une excuse mieux admise car cela ne dépendait pas de moi, de mes compétences ou de ma personnalité. A chaque déconfinement, j’ai ressenti un mélange de soulagement et d’angoisse, parce que cela me remettait face à la réalité : le temps passe et je n’ai toujours pas de travail. Je n’ai jamais vraiment aimé la foule, mais après les confinements successifs, je me sens encore plus mal lorsque je me trouve dans un lieu où il y a du monde et du bruit, au point de manquer de tomber dans les pommes. Vivement que l’on sorte de cette crise avant que cela n’affecte davantage la santé mentale de tous.

 

[KtyKonéko]

la positivité toxique
cette vidéo met un mot sur ce que je ressens quand je lis qu'il faut sourire même quand ça va mal, qu'il faut éviter de montrer ses émotions négatives aux autres et toujours faire comme si tout allait bien, qu'il faut «être fort·e»

cela fait des année que je ne souris plus quand je ne vais pas bien. Je ne veux plus faire semblant.
Je ne fais pas la gueule pour autant, mais c'est déjà assez difficile parfois de garder la tête hors de l'eau, si en plus il faut se forcer à agir comme si tout allait bien, c'est trop pour moi.
Il ne s'agit pas de se plaindre à longueur de temps, mais d'être honnête avec les autres et soi-même. Nous avons toustes le droit d'avoir un coup de moins-bien, d'avoir mal, de souffrir...
Finalement, ma franchise est plutôt bien acceptée. Et celleux à qui cela ne plait pas, qu'illes aillent voir ailleurs, je ne suis pas là pour faire joli dans leur paysage.

 

[~*Galaxy*~]

@Pattenrond25

Ma partenaire et moi sommes toutes les deux introverties et pour nous le confinement a rendu le monde plus... apaisant.
Alors, oui, on était stressées parce qu'il y avait une pandémie et que notre situation financière s'est détériorée, mais tout ce qui était marcher dans la rue, aller en magasin, rouler en voiture, .... tout ce qui était à l'extérieur de la maison était plus agréable qu'en dehors du confinement.
Aussi, il y a le fait que beaucoup de choses ont été rendue plus accessibles, comme la possibilité de travailler ou d'étudier à distance, de faire des consultations téléphoniques, d'accéder à plus de choses en ligne, ... Ces choses-là ont rendu le monde plus accessible à certaines personnes invalides et plus paisible pour certain(e)s anxieuse/x.

Ce serait cool si ont pouvait garder cette accessibilité dans le futur