Ce qui m'agace dans cette histoire c'est le déferlement de misogynie auquel va avoir droit Schiappa. Que ce soit clair, je n'aime pas cette femme et comme Andréa Bescond, je trouve qu'elle devrait avoir honte de son inaction et de son féminisme bourgeois blanc à géométrie variable (on se souvient de son discours contre Alice Coffin). Mais quand j'ai cherché l'extrait hier, en tapant Schiappa Bescond sur Google, tout ce que je voyais c'était des articles de journaux qui titraient "Schiappa pète un câble" "hystérique, Schiappa menace de quitter le plateau" etc. Alors autant quand Bescond lui fait justement remarquer le manque d'action du gouvernement, Schiappa appelle à la sororité de manière injustifiée, parce que non, on ne sera pas d'accord avec toi juste parce que tu es une femme, autant, là, elle va se faire dézinguer parce qu'elle a perdu son calme et c'est sa qualité de femme qui va être mise en avant dans les critiques.
Bref, ce débat était assez horrible à regarder, entre les deux institutions (Etat et police) qui reviennent systématiquement sur ce qu'ils ont "fait" et "mis en place" et les autres qui sont confrontées à la réalité du "terrain" (victimes, avocates, historiennes) qui leur disent que non, c'est pas suffisant, ça marche pas, c'est pas appliqué, ça a tourné en rond pendant une heure avec finalement des institutions qui se déresponsabilisent. Moche.