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Critique : « pardon Virginie, mais je ne suis pas à fond sur Cher Connard »
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Commentaires sur Critique : « pardon Virginie, mais je ne suis pas à fond sur Cher Connard »
- Initiateur de la discussion Marion Olité
- Date de début
Ben moi je viens de finir Vernon Subutex 1 et je ne comprends pas l'engouement.
C'est hyper bien écrit, l'histoire s'enchaîne très bien, mais qu'est-ce que j'en ai rien à faire de ces toxicos qui regrettent les années 80 parce qu'ils pouvaient s'en mettre plus dans le pif et dans la glotte sans devoir subir autant le lendemain. Et puis la vision du sexe, ça baise ça oui, mais alors la tendresse ou la complicité, on oublie. Tout le monde ne veut que niquer fort.
Bref: il y a-t-il un intérêt au tome 2 et 3 ou je peux arrêter là?
Pourquoi c'est féministe comme lecture?
C'est hyper bien écrit, l'histoire s'enchaîne très bien, mais qu'est-ce que j'en ai rien à faire de ces toxicos qui regrettent les années 80 parce qu'ils pouvaient s'en mettre plus dans le pif et dans la glotte sans devoir subir autant le lendemain. Et puis la vision du sexe, ça baise ça oui, mais alors la tendresse ou la complicité, on oublie. Tout le monde ne veut que niquer fort.
Bref: il y a-t-il un intérêt au tome 2 et 3 ou je peux arrêter là?
Pourquoi c'est féministe comme lecture?
Euh ses essais sont super mais sa fiction j'ai jamais accroché. Les Jolies Choses c'est quand même très cliché, Bye Bye Blondie osskour, Vernon Subutex j'ai trouvé ça pénible...
Bon, j'ai jamais accroché à son écriture, mais je pense qu'il faut arrêter d'idéaliser les autrices que l'on voit comme représentative du féminisme.
Je pense que l'on devrait être libre d'écrire sur les personnages que l'on souhaite masculins ou non, criminels ou non et même harceleur ou agresseur sexuel. Oui, le traitement ou l'absence des personnages féminins dans la littérature est une problématique mais on ne peut pas s'attendre à ce qu'un seul auteur comble ce vide.
C'est pas surprenant en fait au vu du titre du livre "Cher Connard", non ? Même le résumé est assez parlant. Et globalement, Virginie Despentes a toujours eu beaucoup de succès en fait.
Enfin, je trouve cette critique un peu facile parce que au vu du résumé, c'était évident que l'un des personnages principaux serait un homme agresseur sexuel.
Je pense que l'on devrait être libre d'écrire sur les personnages que l'on souhaite masculins ou non, criminels ou non et même harceleur ou agresseur sexuel. Oui, le traitement ou l'absence des personnages féminins dans la littérature est une problématique mais on ne peut pas s'attendre à ce qu'un seul auteur comble ce vide.
C'est pas surprenant en fait au vu du titre du livre "Cher Connard", non ? Même le résumé est assez parlant. Et globalement, Virginie Despentes a toujours eu beaucoup de succès en fait.
Enfin, je trouve cette critique un peu facile parce que au vu du résumé, c'était évident que l'un des personnages principaux serait un homme agresseur sexuel.
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Alors perso j’ai jamais compris la hype autour de Virginie Despentes 
En ce qui concerne ses romans en tout cas (j’avais en revanche trouvé sa tribune « on se lève et on se casse » très puissante).
Je pense que c’est une femme qu’on a choisie comme icône du féminisme moderne, parce qu’elle dégage un truc assez fort, indocile (et parce qu’on a besoin d’icônes !), mais en soi son discours n’a rien d’extraordinaire. En ce moment elle est interviewée un peu partout, elle est passée dans le podcast la Poudre par exemple, et tout le monde se pâme comme si elle venait délivrer la parole suprême mais si tu lis ou écoutes ce qu’elle dit… bah c’est assez basique en fait
Enfin y a rien qui justifie qu’on en fasse une telle icône, il y a des féministes qui ont une réflexion et/ou une plume bien plus interessantes que la sienne…
Bref, je ne lirais pas son dernier roman, surtout que les critiques ne sont pas ouf d’après ce que j’ai vu.
En ce qui concerne ses romans en tout cas (j’avais en revanche trouvé sa tribune « on se lève et on se casse » très puissante).
Je pense que c’est une femme qu’on a choisie comme icône du féminisme moderne, parce qu’elle dégage un truc assez fort, indocile (et parce qu’on a besoin d’icônes !), mais en soi son discours n’a rien d’extraordinaire. En ce moment elle est interviewée un peu partout, elle est passée dans le podcast la Poudre par exemple, et tout le monde se pâme comme si elle venait délivrer la parole suprême mais si tu lis ou écoutes ce qu’elle dit… bah c’est assez basique en fait
Enfin y a rien qui justifie qu’on en fasse une telle icône, il y a des féministes qui ont une réflexion et/ou une plume bien plus interessantes que la sienne…Bref, je ne lirais pas son dernier roman, surtout que les critiques ne sont pas ouf d’après ce que j’ai vu.
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Dernière édition :
Peut-être que son discours n'a rien d'extraordinaire aujourd'hui, mais quand sa carrière a débuté c'était hyper trash pour l'époque. On peut critiquer la manière dont les médias crée du buzz autour d'elle comme de n'importe quelle personnalité publique, mais je vois pas pourquoi ça devrait retomber sur son œuvre et son parcours. On en a pas 36 des autrices féministes en France qui ont réussi comme elles tout en venant d'un milieu populaire. Perso quand j'ai lu King Kong Theory à sa sortie en 2006 j'avais 16 ans, et ça a été ma véritable entrée dans le féminisme, même si j'étais pas d'accord avec la moitié de ce qu'elle avait écrit. Mais de voir une autre proposition sur le rôle des femmes dans la société, d'écrire aussi ouvertement sur le viol pour l'époque, d'oser la violence dans l'écriture et la parole contre les hommes et le patriarcat, ça a été une vraie claque pour moi. Donc bon les discours qui dévalorisent des figures comme Despentes parce que ça paraît trop mainstream de nos jours, ça me fatigue un peu.
J'ai commencé le bouquin mais pour l'instant j'accroche pas trop. J'ai l'impression qu'il y a pas vraiment d'intrigue, en fait, les personnages échangent autour de leur passé et de leurs diverses tribulations sans qu'il y ait vraiment de fil conducteur. Despentes a beaucoup de verve et de mordant dans son style du coup c'est pas totalement inintéressant mais j'ai besoin de plus pour être réellement portée par un roman.
Au moins ça me guérira de ma mauvaise habitude de me jeter sur les dernières sorties au lieu d'attendre de les trouver à la bibliothèque, ou à défaut d'attendre la sortie en poche, parce que 22 balles c'est beaucoup à claquer pour un livre qui nous emballe pas plus que ça
Au moins ça me guérira de ma mauvaise habitude de me jeter sur les dernières sorties au lieu d'attendre de les trouver à la bibliothèque, ou à défaut d'attendre la sortie en poche, parce que 22 balles c'est beaucoup à claquer pour un livre qui nous emballe pas plus que ça
Même si je suis d'accord sur le fond, je vais chipoter car quarentenaire et cinquantenaire se disent de choses ou événements qui arrivent respectivement tous les 40 ou 50 ans. Quadragénaires et quinquagénaires sont les mots à employer. Désolée, c'était la minute chiante de Madame j'ai raté ma vocation de prof de français en choisissant l'art.... 
C'est clair, Vernon Subutex, le sub tout court, c'est limite une parodie de mon quartier, comme tant d'autres, alors que je vis sur la French Riviera qui ne brille que par son nom et les riches touristes l'été qui se dorent la raie sur leurs yatchs sans foutre un pied à terre....
Pareil que d’autres, je ne comprends pas trop l’acharnement dans l’article contre Virginie Despentes et je trouve ça même un peu provoc pour pas pas grand chose…
Et j’ai bien aimé Cher connard, je l’ai trouvé intéressant et justement j’ai pas mal apprécié cette ouverture sur des pensées pas du tout en lien avec le féminisme et qui finissent par se rapprocher parce qu’à mes yeux c’est quand même le grand objectif, même s’il ne s’agit pas d’excuser les connards pour autant.
Et j’ai bien aimé Cher connard, je l’ai trouvé intéressant et justement j’ai pas mal apprécié cette ouverture sur des pensées pas du tout en lien avec le féminisme et qui finissent par se rapprocher parce qu’à mes yeux c’est quand même le grand objectif, même s’il ne s’agit pas d’excuser les connards pour autant.
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