Article très intéressant.
Nous avons fait de gros investissements. Et les trois villages ont des lotissements en cours de construction, mais ça n’influe pas sur les décisions des services académiques.
Et c'est bien là tout le problème : l'administration de l'Education Nationale est INCAPABLE d'anticiper. On peut leur foutre des informations aussi importantes et pertinentes que celle qui a été mentionnée, tant que ce ne sont pas les chiffres "actuels" qu'on peut bien rentrer dans les petites cases des petits tableaux, on peut aller se faire voir.
Et ça me fatigue parce qu'on s'était battus pour avoir une classe de 4e en plus dans mon bahut. En avançant tous les arguments du monde, et en particulier que, notre département, notre ville et notre collège étant attractifs (et finissant TOUJOURS l'année scolaire avec plus d'élèves qu'il n'en avait à la rentrée), eh ben nan ça n'a pas fait tilt.
Du coup ça n'a pas loupé, avec les arrivées du cours de l'année scolaire toutes nos classes de ce niveau sont au moins à 30. Et autant vous dire qu'on peut rien faire. On peut pas aider les plus fragiles, on peut difficilement séparer les fouteurs de trouble, on a zéro marge de manoeuvre pour quoi que ce soit et ça donne des classes difficiles à vivre pour les élèves les plus fragiles (aussi bien scolairement que psychologiquement) et pour les collègues les moins expérimentés. Et après on s'étonne "agneugneu le classement PISA"
Donc s'il faut en arriver à la technique des moutons pour ENFIN avoir des classes avec des effectifs à peu près normaux, on va pas se priver.