Je ne me souviens plus exactement si mes parents m'ont délibérement fait croire au Père Noël mais je crois que ça s'est rapproché de la solution adoptée par
@Liligreen. En gros, j'ai souvenir d'y avoir cru longtemps et d'avoir eu des discussions avec mes parents à ce sujet, qui m'ont plutôt dit certaines personnes y croyaient, d'autres pas, et que chacun décidait de si il voulait y croire ou pas. Ma mère plus précisemment me disait, que, elle, elle y croyait. Donc on attendait le Père Noël ensemble le soir de Noël.
Mais j'ai aussi souvenir d'avoir très tôt découvert des cadeaux de Noël cachés dans la chambre de mes parents et de ne plus réellement y croire à 100% sans que ça me traumatise du tout (certainement du fait du discours de mes parents). Et donc, très vite, comme ma mère, je suis plutôt arrivée du côté "j'ai envie d'y croire donc j'y crois, même si je sais qu'en réalité c'est pas tout à fait vrai".
Même adulte, j'ai toujours cet état d'esprit le soir de Noël : le soir de Noël, je crois au Père Noël, même si c'est moi qui ait acheté certains cadeaux. Et toute ma famille fait un peu semblant (en se cachant pour déposer les cadeaux qu'on a acheté sous le sapin, pour que chacun les découvre le matin), alors qu'il n'y a plus d'enfant dans la famille. On joue à y croire tous ensemble en fait et je trouve ça très sympa.
Adulte, j'ai eu d'autres discussions avec mes parents à ce sujet. Ils m'ont expliqué que pour eux, le Père Noël est une histoire sympa à raconter aux enfants et qu'ils voyaient ça comme une sorte d'allégorie de l'envie inconditionnelle de faire plaisir aux autres (donc ils n'ont jamais fait de chantage au Père Noël, au contraire), d'où le fait qu'ils m'aient laissé y croire quelques temps, jusqu'à ce que je me rendre compte moi même de ce que ça signifiait.
Au final, je trouve leur approche super. Elle m'a permis de rêver, de croire un peu à l'histoire, tout en n'étant pas du tout traumatisée en pensant qu'on m'avait menti tout du long (puisqu'on m'a toujours laissé le choix de cette croyance ou non en me précisant que certains n'y croyait pas). Si je devais avoir des enfants un jour, je pense que je ferais à peu près pareil.