Caroline Est-ce Salomon doit faire évoluer sa vision ou dégagée de la commission.
Le syndrome d'aliénation parentale n'a pas sa place dans ce débat. C'est très révélateur qu'elle choisisse l'exemple de l'affaire Outreau d'ailleurs.
Quand à Sébastien Boueilh, je ne sais pas quoi penser. Je ne doute pas de son implication et quand il parle d'approche "non genrée" je pense qu'il fait référence aux victimes plutôt qu'aux agresseurs. J'espère en tout cas.
Après, sans un membre de la justice, cette commission n'évoluera pas et le problème ça s'enliser. Faut comprendre qu'à la fin ce sont les juges qui jugent et que la prédominance de la présomption d'innocence du père est problématique tout comme cette obsession à vouloir maintenir des liens familiaux avec un abuseur.
.J'ai toujours espoir que Edouard Durand puisse influencer ses collègues juge même s'il n'est plus membre de cette commission.
La position du gouvernement, de saboter sa propre commission, est très étrange et va quand même alimenter les théories soit disant complotistes sur l'inceste et la pedocriminalité chez les élites et qui sont loin d'être si farfelues.
Surtout que les actions de la CIIVISE vont être étendues aux cas de pedocriminalité. Donc la présence d'un juge aurait été très bénéfique.
Mais tout n'est pas négatif, je trouve au contraire qu'on a incroyablement avancé sur la question ces dernières années.
Les gens se réveillent et sont horrifiés face aux témoignages individuels. Maintenant, c'est à notre échelle d'agir et d'écouter et par là, je veux dire:
- si vous avez un enfant dans votre entourage se disant victime d'inceste, êtes vous prête à l'écouter, le croire et le soutenir? Même si l'abuseur est quelqu'un de très important dans votre vie?
Et c'est là que ça tout va se jouer. La prise en compte de la parole des enfants dans l'entourage des gens.