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Membre supprimé 374825
Guest
Vous êtes payés par qui pour descendre la contraception ? En ce moment ça résonne bizarrement .
Commentaires sur « Et si mon corps était en perpétuelle réaction inflammatoire ? » : Charlie, 29 ans, raconte ses années d’errance face...
- Initiateur de la discussion Marie-Stéphanie Servos
- Date de début
@lazaretto très cool à toi d'avoir écrit le tien également ! 
Concernant la pilule contraceptive masculine, j'avoue être mitigée et je me permets donc de mettre mon avis ô combien subjectif en non-spoiler.
La féministe en moi est tout à fait ravie que ça arrive un jour, qu'on ai envie que ça existe et qu'on se batte pour ça. Vraiment.
Mais la personne menstruée que je suis, celle pouvant donc potentiellement tomber enceinte, sais que je ne pourrais jamais. JAMAIS. Me reposer uniquement sur mon partenaire.
*À noter que je parle ici exclusivement de la contraception "anti-bébé" évidemment, tout rapport non-protégé doit être fait après des tests IST/MST*
Même dans ma relation actuelle, basée sur la confiance, les projets de vie similaires, etc, etc... Je ne pourrais pas m'en remettre à mon mec. Parce que, qu'on le veuille ou non, à la fin de la chaîne, c'est MOI qui tombe enceinte s'il y a oubli ou malfonction. C'est donc moi qui doit passer soit par la case IVG (j'y ai échappé jusque-là, j'aimerai bien que ça continue) soit par la case grossesse (c'est prévu, mais pas avant 2026).
Alors dans une relation occasionnelle, genre avec un plan Q ou un sex-friend... Hahahahaha ! Nope, encore moins.
Je sais bien qu'avec ce raisonnement on est pas prêt-es de dire au-revoir à la charge mentale contraceptive hein... Mais à titre personnelle c'est une charge que je préfère assumer moi, parce que je serai toujours la première concernée.
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Concernant la pilule contraceptive masculine, j'avoue être mitigée et je me permets donc de mettre mon avis ô combien subjectif en non-spoiler.
La féministe en moi est tout à fait ravie que ça arrive un jour, qu'on ai envie que ça existe et qu'on se batte pour ça. Vraiment.
Mais la personne menstruée que je suis, celle pouvant donc potentiellement tomber enceinte, sais que je ne pourrais jamais. JAMAIS. Me reposer uniquement sur mon partenaire.
*À noter que je parle ici exclusivement de la contraception "anti-bébé" évidemment, tout rapport non-protégé doit être fait après des tests IST/MST*
Même dans ma relation actuelle, basée sur la confiance, les projets de vie similaires, etc, etc... Je ne pourrais pas m'en remettre à mon mec. Parce que, qu'on le veuille ou non, à la fin de la chaîne, c'est MOI qui tombe enceinte s'il y a oubli ou malfonction. C'est donc moi qui doit passer soit par la case IVG (j'y ai échappé jusque-là, j'aimerai bien que ça continue) soit par la case grossesse (c'est prévu, mais pas avant 2026).
Alors dans une relation occasionnelle, genre avec un plan Q ou un sex-friend... Hahahahaha ! Nope, encore moins.
Je sais bien qu'avec ce raisonnement on est pas prêt-es de dire au-revoir à la charge mentale contraceptive hein... Mais à titre personnelle c'est une charge que je préfère assumer moi, parce que je serai toujours la première concernée.
Allez, je me lance moi aussi dans le racontage de vie! 
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@TheOnlyHenriette
Je comprends totalement ton point de vue ! Je pense que je ferais confiance à mon conjoint là-dessus, mais en y repensant, je n'aurais pas dit la même chose pour les les relations "sérieuses" que j'ai pu avoir avant. C'est un peu triste comme constat... et je partage le besoin de contrôle, sur quelque chose qui nous impacte avant tout.
Mais peut-être que dans un monde où on aura vraiment changé de paradigme, où ce sera acquis et non marginal que la contraception repose en partie sur les hommes, ils seront davantage responsabilisés dès le plus jeune âge.
Je pense notamment au biais des campagnes pro-contraception dans les pays du Sud, qui sont entièrement basées sur de l'information faite aux femmes. Je comprends le principe mais à la fin ce n'est pas étonnant si les hommes continuent à se reposer sur elles.
La vasectomie me semble être la solution idéale, mais je n'aime pas le côté potentiellement non réversible. J'ai du mal avec l'aspect définitif des choses puisque je n'ai pas d'avis tranché sur le fait de ne plus du tout avoir d'enfant. Et même quand je serai sûre de ne plus en vouloir, je pense que je préférerai garder toutes les portes ouvertes et avoir un mode de contraception efficace et réversible.
Je comprends totalement ton point de vue ! Je pense que je ferais confiance à mon conjoint là-dessus, mais en y repensant, je n'aurais pas dit la même chose pour les les relations "sérieuses" que j'ai pu avoir avant. C'est un peu triste comme constat... et je partage le besoin de contrôle, sur quelque chose qui nous impacte avant tout.
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Mais peut-être que dans un monde où on aura vraiment changé de paradigme, où ce sera acquis et non marginal que la contraception repose en partie sur les hommes, ils seront davantage responsabilisés dès le plus jeune âge.
Je pense notamment au biais des campagnes pro-contraception dans les pays du Sud, qui sont entièrement basées sur de l'information faite aux femmes. Je comprends le principe mais à la fin ce n'est pas étonnant si les hommes continuent à se reposer sur elles.
La vasectomie me semble être la solution idéale, mais je n'aime pas le côté potentiellement non réversible. J'ai du mal avec l'aspect définitif des choses puisque je n'ai pas d'avis tranché sur le fait de ne plus du tout avoir d'enfant. Et même quand je serai sûre de ne plus en vouloir, je pense que je préférerai garder toutes les portes ouvertes et avoir un mode de contraception efficace et réversible.
@TheOnlyHenriette
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Je suis effarée quand je lis ce genre de témoignages et l'attitude du corps médical ! Il faut absolument s'entourer de médecins et sages femmes bienveillantes ! Et si ça ne va pas on change ! Et en effet, on est les mieux placées pour sentir les changements dans nos corps, donc s'écouter, trouver les bons médecins, expliquer ce qui se passe en nous.
Heureusement ma sage-femme est dans une approche totalement différente. J'ai également un DUI au cuivre, la pose si c'est fait en douceur ça fait mal mais ça va (mais comme dit ma sage-femme, pour ne pas avoir mal on y va tout doucement, on patiente tranquillement pour que le col s'ouvre. En effet ça va déclencher une contraction ou deux, et c'est très désagréable. Mais pas de sensations de déchirement. Et surtout la pose en douceur va permettre au corps de mieux accepter ensuite, ça reste un élément étranger. Bon dans mon cas il a fallut 3 mois quand même pour vraiment que le corps l'accepte et stoppe les crampes).
Alors oui le cuivre ça peut entrainer une réaction inflammatoire. Perso depuis que je l'ai ça arrive régulièrement cette sensation assez désagréable d'inflammation à cet endroit. Mais pour le moment le bénéfice (plus aucune charge mentale ! Pas d'hormone... plus les effets secondaires des hormones) est pour moi plus important que le désagrément. Si un jour ça s'inverse, pas de problème, on retire.
Mais quand même, je pense qu'il faut accepter que la contraception aura toujours des conséquences, c'est très rare le zéro zéro effet secondaire. Ca reste un corps étranger ou un traitement médical. Faut juste trouver la bonne, au bon moment, et accepter que c'est amené à évoluer tout au long de la vie (j'ai supporté la pilule 15 ans jusqu'à ne plus du tout la supporter... c'est comme ça !)
Heureusement ma sage-femme est dans une approche totalement différente. J'ai également un DUI au cuivre, la pose si c'est fait en douceur ça fait mal mais ça va (mais comme dit ma sage-femme, pour ne pas avoir mal on y va tout doucement, on patiente tranquillement pour que le col s'ouvre. En effet ça va déclencher une contraction ou deux, et c'est très désagréable. Mais pas de sensations de déchirement. Et surtout la pose en douceur va permettre au corps de mieux accepter ensuite, ça reste un élément étranger. Bon dans mon cas il a fallut 3 mois quand même pour vraiment que le corps l'accepte et stoppe les crampes).
Alors oui le cuivre ça peut entrainer une réaction inflammatoire. Perso depuis que je l'ai ça arrive régulièrement cette sensation assez désagréable d'inflammation à cet endroit. Mais pour le moment le bénéfice (plus aucune charge mentale ! Pas d'hormone... plus les effets secondaires des hormones) est pour moi plus important que le désagrément. Si un jour ça s'inverse, pas de problème, on retire.
Mais quand même, je pense qu'il faut accepter que la contraception aura toujours des conséquences, c'est très rare le zéro zéro effet secondaire. Ca reste un corps étranger ou un traitement médical. Faut juste trouver la bonne, au bon moment, et accepter que c'est amené à évoluer tout au long de la vie (j'ai supporté la pilule 15 ans jusqu'à ne plus du tout la supporter... c'est comme ça !)
Je trouve aussi dommage qu'il y ait pas une relecture neutre et médicale du témoignage avec des encarts. Par exemple je n'ai pas compris si la rupture du kyste par la pose du stérilet est un "auto diagnostic" au vu de la pose désastreuse ou si ça a été établi par un médecin.
En tout cas bon courage à a la témoignante pour la suite, ça a l'air d'avoir été des années compliquées ...
Et pour avoir vécu une pose très douloureuse de stérilet je compatis vraiment. Sans exagérer je pense que la pire douleur que j'ai connue c'est la fameuse mesure de l'utérus avant la pose, une sensation de déchirement de l'intérieur atroce (heureusement que c'était court), plus encore que la pose elle même.
Tout ça pour me le faire retirer 1 mois après
En tout cas bon courage à a la témoignante pour la suite, ça a l'air d'avoir été des années compliquées ...
Et pour avoir vécu une pose très douloureuse de stérilet je compatis vraiment. Sans exagérer je pense que la pire douleur que j'ai connue c'est la fameuse mesure de l'utérus avant la pose, une sensation de déchirement de l'intérieur atroce (heureusement que c'était court), plus encore que la pose elle même.
Tout ça pour me le faire retirer 1 mois après
Bonjour,
Je compatis avec la témoignante qui a du beaucoup souffrir physiquement et de cette errance médicale.
Je souhaite néanmoins apporter un point de vue medical, le travail journaliste manque clairement a l'éclairage du témoignage, et c'est bien regrettable.
Je vais essayer d'être claire:
- La rupture de kyste lors de la pose du stérilet au cuivre, je n'ai pas trouvé de sources sur le sujet, mais physiologiquement ça doit pouvoir exister puisqu'on "travaille" dans la zone. La cause la plus fréquente de rupture de kyste c'est les rapports sexuels avec pénétration par exemple. C'est un évènement douloureux mais heureusement bénin dans la grande majorité des cas. Il ne s'agit donc pas d'un mécanisme perforatif, le diu n'a rien perforé, si c'était le cas il ne serait plus dans la cavité utérine, et ça ne marche pas au plan anatomique. C'est lié aux manipulations dans la zone.
- La douleur ressentie lors de la pose de DIU est variable selon les femmes et les opérateurs. On les pose exceptionnellement sous anesthésie, généralement lorsqu'on peut le coupler avec une autre intervention gynécologique. Pourquoi ne pas proposer de sédation systématiquement? Parce que ça entraînerait une mobilisation d'un Anesthésiste, des effects indésirables liés à l'anesthésie, des délais d'attente exponentiels, pour un système de santé déjà en crise, pour une intervention ou la sédation est majoritairement non nécessaire. Les prises en charges sont en train aussi d'évoluer avec de la recherche en cours pour des techniques d'anesthesie locale notamment ou sans pince de pozzi. Ça prend du temps parce que c'est de la médecine de la femme (...), et aussi parce que jusqu'à récemment on posait des DIU uniquement aux femmes qui avait déjà accouché par voie basse, et qui ont donc statistiquement moins mal, donc moins besoin auparavant de ce genre de recherche.
- Je plussoie mes VDD: toutes les contraceptions ont des effets indésirables. J'attend personnellement beaucoup de la recherche sur la méthode thermique masculine. Et je conseille aussi le bloc du Dr Winckler, et le blog de "miss frottis", pour se renseigner sur la contraception.
Bon courage !
Je compatis avec la témoignante qui a du beaucoup souffrir physiquement et de cette errance médicale.
Je souhaite néanmoins apporter un point de vue medical, le travail journaliste manque clairement a l'éclairage du témoignage, et c'est bien regrettable.
Je vais essayer d'être claire:
- La rupture de kyste lors de la pose du stérilet au cuivre, je n'ai pas trouvé de sources sur le sujet, mais physiologiquement ça doit pouvoir exister puisqu'on "travaille" dans la zone. La cause la plus fréquente de rupture de kyste c'est les rapports sexuels avec pénétration par exemple. C'est un évènement douloureux mais heureusement bénin dans la grande majorité des cas. Il ne s'agit donc pas d'un mécanisme perforatif, le diu n'a rien perforé, si c'était le cas il ne serait plus dans la cavité utérine, et ça ne marche pas au plan anatomique. C'est lié aux manipulations dans la zone.
- La douleur ressentie lors de la pose de DIU est variable selon les femmes et les opérateurs. On les pose exceptionnellement sous anesthésie, généralement lorsqu'on peut le coupler avec une autre intervention gynécologique. Pourquoi ne pas proposer de sédation systématiquement? Parce que ça entraînerait une mobilisation d'un Anesthésiste, des effects indésirables liés à l'anesthésie, des délais d'attente exponentiels, pour un système de santé déjà en crise, pour une intervention ou la sédation est majoritairement non nécessaire. Les prises en charges sont en train aussi d'évoluer avec de la recherche en cours pour des techniques d'anesthesie locale notamment ou sans pince de pozzi. Ça prend du temps parce que c'est de la médecine de la femme (...), et aussi parce que jusqu'à récemment on posait des DIU uniquement aux femmes qui avait déjà accouché par voie basse, et qui ont donc statistiquement moins mal, donc moins besoin auparavant de ce genre de recherche.
- Je plussoie mes VDD: toutes les contraceptions ont des effets indésirables. J'attend personnellement beaucoup de la recherche sur la méthode thermique masculine. Et je conseille aussi le bloc du Dr Winckler, et le blog de "miss frottis", pour se renseigner sur la contraception.
Bon courage !
Comment un article peut-il être publié ?
Le ton est effroyable. Une expérience personnelle ne vaut pas généralisation.
Honnêtement, je suis dans une période où je recherche des informations sur la contraception. Je suis de base assez bien informée, et heureusement ! Je pense que cet article a besoin d'être relu urgemment et d'avoir un point de vue médicale par un gynéco/une sage-femme/un MG. Je pense que certains jeunes filles/femmes pourraient prendre peur de ce type de témoignage, éviter de se protéger et avoir des grossesses indésirés.
(Aussi, très franchement, la pic pour les pros de santé, merci mais non merci. Cela sent aussi très franchement le charlatanisme.)
C'est ça qu'est devenu Mazmoizelle, en fait ?
Le ton est effroyable. Une expérience personnelle ne vaut pas généralisation.
Honnêtement, je suis dans une période où je recherche des informations sur la contraception. Je suis de base assez bien informée, et heureusement ! Je pense que cet article a besoin d'être relu urgemment et d'avoir un point de vue médicale par un gynéco/une sage-femme/un MG. Je pense que certains jeunes filles/femmes pourraient prendre peur de ce type de témoignage, éviter de se protéger et avoir des grossesses indésirés.
(Aussi, très franchement, la pic pour les pros de santé, merci mais non merci. Cela sent aussi très franchement le charlatanisme.)
C'est ça qu'est devenu Mazmoizelle, en fait ?
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