Commentaires sur « J'ai pu lui prendre la main, de lui dire que je l’aimais » : elles ont accompagné un·e proche dans sa fin de vie

[Charlotte Arce]

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« J'ai pu lui prendre la main, de lui dire que je l’aimais » : elles ont accompagné un·e proche dans sa fin de vie

 

[Penny65]

Je me suis déjà exprimée sur le sujet, donc je ne développerai pas mon opinion, mais je peux dire à Marie que non, elle n'a pas trahi la promesse faite à sa mère : elle fait ce qu'elle a pu. Que pouvait elle répondre d'autre que "oui maman" ? En disant "je ne veux pas devenir dépendante, tu trouveras une solution", sa mère voulait elle vraiment dire qu'elle voulait que sa fille l'euthanasie ? Qui peut exiger cela de quiconque, encore plus de son enfant ? J'y vois plutôt de la souffrance, de la détresse, une demande d'aide, et finalement, la solution choisie par Marie est celle qui s'imposait, que sa mère aurait choisi pour son père, ou pour elle si elle avait dû le faire. Il n'y a certainement pas lieu de culpabiliser : ce qu'elle ressent peut être autant de sa souffrance de ne pas avoir pu empécher sa mère de souffrir que de ne pas avoir respecté sa promesse.

 

[UndoMiel333]

Article vraiment très émouvant

 

[Iroise]

Même si c'est peu de choses, je tiens à dire à chacune des personnes qui ont témoigné que je pense fort à elles.

Plusieurs personnes de ma famille et de ma belle-famille sont décédées dans des conditions similaires et je sais à quel point la souffrance de voir ses proches partir et surtout, partir ainsi, est terrible.

Vous êtes fortes

 

[Pas_du _gateau]

Je reviendrai plus tard lire l'intégralité de l'article, parce que les pubs Amazon me bouffent trois lignes de texte à chaque paragraphe, sont impossibles à réduire et ne disparaissent pas.

J'ai un vécu similaire, et je sais à quel point c'est dur de ne pas se refaire l'histoire en culpabilisant de la façon dont on a accompagné son parent en fin de vie, a-t-on tout dit, a-t-on été suffisamment présent, a-t-on pris les bonnes décisions...
Je suis heureuse que ma maman n'ait pas demandé que je mette fin à ses jours, je connaissais par cœur ses attentes sur la fin de vie, et j'aurais demandé à la 'débrancher' sans hésitation parce que c'était SA décision, claire, nette et sans appel.
Au final elle est partie en déclinant très vite, au point qu'une infirmière m'a demandé si elle était 'encore là' (oui) et c'est moi qui ai demandé les deux derniers jours qu'ils chargent en morphine parce qu'elle montrait des signes de douleur. Elle est partie la nuit suivante, le visage paisible.