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Le Consentement : un biopic gênant sur Gabriel Matzneff dont on n'avait pas besoin
Le Consentement : un biopic gênant sur Gabriel Matzneff dont on n'avait pas besoin
@Cococinulle Ca peut être chouette aussi un film sur Matzneff si c'est pour montrer les mécanismes d'emprises, la volonté de ne pas voir des autres adultes, les manipulations etc
Un film non pas pour le porter aux nues, mais juste pour dire "l'emprise ça ressemble à ça, les conséquences sur un enfant ça va ressembler à ça dans son comportement, soyez attentif, il y a des signes visibles". Et avec des messages très lourds avant et après le film, pendant la promotion etc, sur le fait que le propos n'est pas de minimiser les actes du pédocriminel, mais bien de les dénoncer pour informer.
Tout comme Nabokov l'avait fait avec Lolita.
Depuis que j'ai vu Les chatouilles et lu Les longueurs il y a un truc que j'ai retenu: si un enfant se lève de table pour aller faire sa vie dans la maison et qu'un adulte se lève quelques minutes plus tard pour aller aux toilettes/dans la cuisine etc, je crois que je me lève à sa suite pour vérifier qu'iel est bien aux toilettes/dans la cuisine et pas dans la chambre de l'enfant.
Après, même si Vanessa Springora a été associée au film et a donné son accord (et il aurait fallu le mentionner, oui) , il est légitime de se poser la question du trauma-porn. Pas besoin de montrer des scènes de viols et d'agression à l'écran, bien au contraire. De nombreuses victimes pourront voir leur trauma réactivé. C'est un peu ce qui est dénoncé ces dernières années.Ce n'est pas du tout mentionné ici (je pense à tort car on pourrait avoir l'impression que la réalisatrice a fait sa life en en ayant rien à taper et ça donne une vision très partiale des choses) mais Vanessa Springora a évidemment été très associée au film par Vanessa Fiho (et dans un climat sain) et a même été assez proche de Kim Higelin et continue de l'être.
Vanessa Springora, la vie après « Le Consentement »
Publié il y a trois ans, le récit de sa relation sous emprise, à seulement 14 ans, avec l’écrivain Gabriel Matzneff, 50 ans à l’époque, a rencontré un puissant écho dans la société. Alors que son témoignage est adapté au cinéma, dans un film en salle le 11 octobre, l’autrice et éditrice entend...www.lemonde.fr
Extraits :
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Au bout d'un moment si la volonté et les aspirations de la première concernée sont respectées (enfin d'après ce qu'elle affiche publiquement, et j'imagine avec peut-être un minimum de souci promotionnel), ça serait bien de le mentionner par respect pour sa démarche et celle de la réalisatrice au lieu de sous-entendre par omission qu'elle a été dépossédée de son vécu et que l'adaptation est pire que mieux parce que "moi journaliste je n'avais pas envie de voir ça traité comme ça".
Le passage de l'article "On peut notamment se demander si une personne ayant été victime de cette violence a vraiment besoin de revoir son traumatisme rejoué à l’écran pour guérir." est complètement tendancieux et même jugeant vis à vis des choix de Springora et sa manière de gérer la médiatisation de cette affaire.