Commentaires sur L’État condamné pour les agissements d’un fonctionnaire qui forçait des femmes à s’uriner dessus

[Elisa Covo]

Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
L’État condamné pour les agissements d’un fonctionnaire qui forçait des femmes à s’uriner dessus

 

[Neverland90]

C'est ce fait divers qui m'a incité à ne plus accepter de thé ou de café durant un entretien (avec le stress j'ai déjà des envies d'aller aux toilettes en plus).

 

[LutinDesbois]

Il y avait eu un épisode du podcast Transfert sur le sujet, avec un témoignage d'une des victimes. ça m'avait fait froid dans le dos, on est vraiment safe nulle part.

 

[Ariel du Pays Imaginaire]

Comment c'est possible d'être taré à ce point de d'avoir un poste si haut placé pour l'état ?!!

C'est bien que l'état indemnise les victimes en tout cas. Mais et lui va t'il payer pour ce qu'il a fait ?? Il a dû traumatiser quasi 200 femmes et il aurait pu provoquer des morts!

 

[Shiho]

@Ariel du Pays Imaginaire : il n’a pas encore été jugé personnellement, mais il est sensé l’être.

Après, l’Etat qui indemnise les victimes, c’est nos impôts hein. Idem si le mec peut pas payer. (Je ne dis pas que c’est anormal, juste que c’est pas de l’argent qui tombe du ciel).

 

[Penny65]

D'après ce que j'en ai lu, l'Etat est condamné à payer parce que la faute, bien que personnelle, "n'est pas apparue comme détachable du service". Mais ce n'est qu'un jugement de 1ere instance, c'est un peu court pour faire jurisprudence. Il faudrait au moins une cour administrative d'appel ...

 

[Bloem]

En lisant la réaction de la personne qui témoigne, je lis qu'il aurait été couvert. Mais je retrouve aucun élément dans ce sens dans l'article. Est-ce que quelqu'un sait de quelle manière il aurait été couvert?

Par exemple je vois pas comment ses collègues aurait pu connaitre ses agissements sauf à en être informé par quequ'un. Je m'imagine à la place des collègues: s'il faisait tous ses entretiens en se baladant, homme ou femme, à la rigueur j'aurais trouver ça original, mais j'aurais jamais pu penser qu'il droguait les candidates à coup de diurétiques pour les voir uriner... C'est complètement cinglé!
Et comme les candidates ne racontaient pas de qui s'était passé (et c'est bien compréhensible) comment les collègues ou sa directions serait coupable de ne pas avoir compris avant?

Ça n'empêche que l'état est bien responsable, en tant qu'employeur, des agissements d'un employé dans le cadre de son travail. Et oui c'est nos impôts.
Mais si on ne pénalise par l'état en tant qu'employeur on se retrouve avec des agents de la fonction publique complètement détraqués. Ce type d'amende est ce qui pousse les employeurs à mettre des gardes fous empêchant les employés d'abuser de la fonction. Ça limite les risques.
Et perso je suis plus outrée par le fait que ce ****** est été payé par nos impôts pendant des années que par le fait nos impôts vont servir à dédommager les victimes. Surtout que la somme est dérisoire par rapport au budget de l'état.

 

[Neverland90]

@Bloem
Peut-être parce que des candidates s'urinaient dessus devant des collègues de ce type, qu'il y en a eu plusieurs et que ça a soulevé des questions ?

 

[Shiho]

@Bloem : je cite le Monde

Si elles affirment n’avoir jamais eu connaissance de ces « expériences » au diurétique, deux de ses collègues au service ressources humaines du ministère de la culture entre 2011 et 2013 ont ainsi reconnu devant les enquêteurs qu’elles étaient au courant des « rumeurs » selon lesquelles il aimait prendre des photos de femmes pendant les réunions. Elles avaient bien constaté aussi qu’il menait de nombreux entretiens avec de jeunes femmes qui duraient très longtemps, n’entraient pas dans le cadre de son poste et n’aboutissaient presque jamais à rien. En juillet 2013, c’est une collègue du ministère de la culture qui se plaint à sa hiérarchie d’avoir été photographiée. Une sous-directrice l’interroge, il nie, sans que ça aille plus loin.

Quand derrière les femmes en question déraillent et se mettent en arrêt…

 

[Bloem]

Merci pour vos réponses.

En fait ça confirme un peu ce que je pensais:

Il y a eu quelques éléments bizarres (les entretiens trop longs) mais rien qui pouvaient indiquer se qui se passait réellement. Jusqu'au moment de la découverte du dossier "expérience P" où là j'ai pas l'impression que ses collègues ait chercher à le couvrir.

Je ne doute pas qu'il ait été capable de donner le change avec ses collègues. C'est un peu comme lorsqu'un crime a été commis dans une maison et que les voisins interrogée disent "J'ai rien vu. Ils avaient l'air d'une famille normale".

Donc je ne blâme pas les collègues ce qui ça devait être un type sympa et qui renvoyait l'image d'un type "normal" et pas du tout misogyne. Même les "rumeurs", ça restait des rumeurs, apparemment démenties par la directions (vu qu'il n'a rien eu en 2013). Donc entre 2011 et 2013 il y a des "rumeurs", démenties en 2013, puis plus rien jusqu'en 2018.

Là où il y a la faute, à mon avis, c'est au niveau hiérarchique. Car c'est au supérieur hiérarchique de demander "qu'est-ce que tu as fait ce matin? Pourquoi un entretiens qui n'était pas nécessaire? Pourquoi ça a mit autant de temps?".

Ça donne l'impression que certains postes ne sont pas vraiment nécessaire. Perso, si je m'absente 1h j'ai tout le monde sur le dos car le retard s'est accumulé et si je suis malade on doit me remplacer. Là le gars se tournait assez les pousses pour avoir le temps de préparer et avoir des entretiens de plusieurs heures inutiles, et avait quand même suffisamment de temps pour faire son travail... Soit il n'avait pas assez de travail, soit sa hierachie n'en avait rien à faire que le travail ne soit pas fait.