J'entends que, dans le contexte de privation de liberté dont a souffert Britney Spears toute sa vie, ce sujet soit très délicat.
Mais.
Dans un couple plus "lambda", le consentement du père à la paternité peut parfaitement peser dans la décision de la femme enceinte sans lui enlever son libre arbitre pour autant. En tant que femme enceinte, on peut avoir une liste de critères de "qualité de vie" pour notre fœtus-qui-deviendra-enfant, parmi lesquels, la présence et l'implication du père (et encore, je n'évoque pas une implication
heureuse et volontaire) peut avoir du poids.
Ok, sur le papier, il s'agit d'une décision influencée par l'intervention d'un homme et qui a un impact sur l'intégrité physique et, visiblement, le projet de famille d'une femme. MAIS,
my body my choice aurait tout aussi bien pu s'avérer s'appliquer si Britney s'était dit "bah ok, je vais l'élever seule, pas de problème" (il existe quand même de nombreuses nanas qui prennent cette décision). Auquel cas, le critère d'avoir un bébé est supérieur au critère que ce bébé ait un coparent. Et pourquoi pas. Et ce que je dis n'enlève rien à la douleur que peut ressentir Britney : elle a quand même dû faire un choix, un choix qui aurait été, quel qu'il soit en l'occurrence, coûteux.