Mais il ne s'agit pas seulement de la police.
Il s'agit aussi de la justice, comment les victimes sont reçues et orientées par les agents des tribunaux, comment les juges gèrent les audiences.
Pour les détenus, il y a tout un mécanisme avec l'après procès et le juge de l'application des peines: à la sortie de prison, ils auront un conseiller, une obligation de soin, de passer le permis et les indications pour faire les démarches. Ils pourront si leurs délits les empêchent de se réinsérer, faire une demande d'effacement du casier B2.
Et les victimes dans l'histoire ?
Rien, à part les dommages et intérêts mais c'est souvent à elles de se débrouiller avec l'huissier. Le tribunal considère que c'est clos et les agents des tribunaux n'ont pas le droit de donner des conseils (c'est le rôle de l'avocat) ou d'indiquer juste un nom d'huissier.
A la limite, il y a la CIVI mais je ne saurais dire si c'est si efficace et faut connaître cette possibilité.
Systématiquement quand une victime demandera conseil, les agents du tribunal ils lui diront de demander à un avocat.
Bon, maintenant il y a des associations de victimes (mais qui ont du mal à rentrer en contact avec les agents de greffe des tribunaux), les maisons de la justice et du droit.
Mais il y aura jamais un juge qui suivra le dossier de victimes pour leur réinsertion, car on est dans une justice punitive donc ça ne concerne que les détenus. La justice n'a pas une vision d'ensemble de la société et que les victimes sont des adultes qui contribuent aussi à la société et dont la vie a été brisée.
Après je peux avoir tort sur certains points et on entend beaucoup parler de la police mais faut voir l'accueil de la justice. Je connais quelqu'un qui a été traumatisé par une confrontation avec son agresseur qu'avait organisé un juge d'instruction qui s'est montré également très froid alors que cette personne avait bien été reçue par la police.