A défaut d'avoir plus d'info sur le protocole, tout ce qu'on peut dire c'est "les gens qui ont la possibilité/le temps/les moyens de manger frais et de qualité... sont statistiquement moins sujet à la dépression".
Fou.
Nous le savons depuis un moment : l’intestin est notre deuxième cerveau. Lorsqu’une inflammation s’installe dans l’organisme, elle perturbe le fonctionnement du cerveau et alterne les systèmes neuronaux impliqués dans la régulation de l’humeur.
Non, c'est suspecté, mais il n'y a pas ou très peu de liens scientifiquement établis entre inflammation intestinale et santé mentale. Ce sont des liens qui ont de bonnes raisons d'être suspectés, mais les relations de causes à effets sont très compliquées à déterminer.
A rappeler aussi, que la modification de l'appétit fait partie des symptômes de la dépression. L'inconfort digestif fait partie des symptômes de l'anxiété. Qui de la poule, qui de l'oeuf... c'est bien tout le problème, et c'est pas du tout quelque chose qui fait l'unanimité.
"Psychologue nutritionniste" c'est intéressant pour travailler en thérapie comportementale autour de la nourriture.
Mais prétendre guérir ou prévenir la dépression et l'anxiété avec de bonnes habitudes alimentaires, c'est mentir aux gens en faisant de la pseudo science. Mais aussi les culpabiliser, dans la grande lignée de tous les conseils "si tu ne vas pas bien, c'est parce que tu ne fais pas ou n'a pas fait assez d'effort pour toi même".