Je me permet d'apporter de petites précisions parce qu'il y a quand même pas mal d'approximation dans cet article. Je précise aussi que je n'ai pas pu lire l'article en entier car il est sous paywall et que je ne suis spécialiste d'aucun des domaine de l’étude (psychologie, neurologie ou endocrinologie) donc je ne peux pas juger ni de la qualité du journal ni de la qualité de l’étude (qualité du panel, sérieux de la méthodologie...):
- L'article a été publier dans le journal Psychoneuroendocrinology, de la société international de psychoneuroendocrinologie (
https://www.ispne.net/pnec-official-journal), ScienceDirect est une plateforme qui regroupe plusieurs revue scientifique (un genre de base de donnée comme l'a signalé
@BravoCharlie).
- Le sujet de l’étude
n'est pas de voir l'action benefique du sexe sur le stress des mere, c'est de voire si l’activité sexuelle peut potentiellement agir comme une protection contre les effets du stress (déréglementer hormonal, risque d’obésité, diabète de type 2) sur les
mères aidante (Maternal caregiving stress and metabolic health: Sexual activity as a potential buffer). J'insiste aussi sur la notion de mères dites "aidantes" (caregiver en anglais) parce que c'est tout le sujet de cette étude: au moment du recrutement des participante, une distinction a été fait entre les mères a "fort stress" (mère d'un enfant diagnostique dans le spectre autistique) et les mère a "faible stress" (dont l'enfant est neurotypique). C'est dans la partie accessible de "Participants et Procédure". Du coup, le stress dont il est question n'est absolument pas celui lié a la maternité en général (charge mentale, manque de sommeil, manque d'implication du partenaire) mais au stress induit par le fait d'avoir un enfant aux besoins spécifique et d’être un parant aidant (le caregiver).
- Et l'autre point qui est très important a mes yeux dont il n'est pas fait état ici alors qu'il s'agit d'un des "highlights" de l’étude:
une activité physique vigoureuse joue un rôle de protection similaire a celui de l'activite sexuelle. Par contre, la "satisfaction global de la relation" (je ne sais pas de quoi il est question dans le detail, pour moi je rapproche ca a la repartition de la charge mental) n'a pas le meme effet que l'activite sexuelle ou physique.
- C'est mis dans l'article ici mais un peu perdu au milieu: les femmes de l'etude ont des enfants dont l'age varie de 2 a 16 ans, on ne parle pas de femme qui viennent a peine d'accoucher et a qui on demande (impose?) de reprendre une activite sexuelle.