En médecine, il est rare qu'on introduise directement des test diagnostiques en population générale. (sauf les tests viraux)
Certes le fabriquant à tendance à dire : regardez, il marche super bien, mais il faut le tester sur le terrain. C'est ce qui va être fait.
Le plus dur c'est de définir la "population cible"
Au début, on prend souvent les personnes très suspectes de la maladie.
Le test doit répondre à deux questions :
- Est ce qu'il va détecter la pathologie? (Genre beaucoup de faux négatifs?). Et pour ça, une population très suspecte d'être atteinte est la "cible" idéale. On veut s'assurer que le test soit fiable et ne passe pas à coté de trop de cas.
- Ensuite on veut aussi s'assurer qu'il ne détecte pas des "non malades", faux positifs. ca voudrait dire à des gens "vous êtes malades" alors que non.
Et enfin, il faut savoir ce que l'on fait du diagnostic.
- Est ce qu'on a un traitement/prise en charge à proposer ?
- Est ce que c'est utile de détecter à un stade ultra précoce, sans symptômes? Parce que si c'est pour dire aux gens : "bon bah vous allez développer une endométriose, mais là y'a rien à faire, revenez quand vous aurez très mal", à part créer une angoisse inutile, c'est pas terrible.
C'est bien expliqué sur le site de la Haute Autorité de Santé.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_348...-endotest-dans-le-cadre-du-forfait-innovation