@Mawrcan Une ébauche de réponse venant de mon vécu et de ce que j'ai observé autour de moi : il y avait deux cas de figures.
Le premier et le plus courant : une situation professionnelle trop précaire et instable pour quitter la maison.
Contrats de remplacement, courts, précaires, longues plages vacantes entre deux contrats, activité indépendante décollant peu, etc. qui n'ouvraient pas les droits au chômage Belge (et les allocations sociales pour un isolé sont largement en-dessous du seuil de pauvreté et encore, si les parents ont les moyens de garder le jeune et qu'il n'y a pas une situation familiale dramatique, on est prié de rester chez eux).
La majorité du temps, il y a quand même une forme de compensation pour les parents avec la prise en charge d'au moins une partie des tâches ménagères voir un loyer pendant les périodes d'emploi.
Par exemple, quand je cherchais du travail et que je vivais encore chez ma mère, je m'occupais de toutes les tâches ménagères. Les périodes où je travaillais, je faisais une partie et je versais une partie de mon salaire à ma mère, pour couvrir les frais de ma présence.
Deuxième cas de figure, moins courant mais qui existe : on reste chez les parents pour économiser et se constituer un apport pour acheter un bien immobilier.
Les parents demandent quand même souvent une aide pour les tâches ménagères.
Je comprends que la dame en a eu assez de se dire que, à 40 ans, elle payait encore leur pain et pliait leurs chaussettes.
Mais à 24, je tenais la maison pour faire ma part dans le foyer familial donc l'attitude des bambins de 40 et 42 me passe par-dessus la tête