Faut-il envoyer en prison les parents reconnus coupables d'avoir fait exciser leur(s) fille(s) ?
C'est la question que pose une fois de plus le procès d'un couple d'origine guinéenne qui comparaît depuis ce matin devant les assises de la Nièvre pour l'excision de ses quatre filles.
Les deux parents, arrivés en France à la fin des années 1980, sont poursuivis pour "complicité de violence volontaire ayant entraîné une mutilation sur une mineure de moins de 15 ans par un ascendant". Ils encourent une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Particularité de ce cas, le couple a été placé sous contrôle judiciaire en 2005 après l'excision de ses deux filles aînées, ce qui ne l'a pas empêché de récidiver quelques années plus tard avec les cadettes.
"Cette affaire est une première dans la mesure où les parents ont été avertis en 2005 avant de recommencer" a dit Me Linda Weil-Curiel. Cette avocate de la Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles (Cams), qui s'est constituée partie civile, a obtenu dans les années 90 les premières peines de prison ferme contre des exciseuses exerçant clandestinement en France mais aussi contre des parents qui organisaient l’excision de leurs filles.
Elle trouve que la justice française est redevenue trop clémente au nom d’un respect des "cultures différentes". "Il n’y a pour moi aucune différence entre une fillette noire et une fillette blanche : la mutilation reste la même, et c’est un crime interdit par le code pénal."
C'est au nom de ce principe qu'elle demande aux assises de la Nièvre de ne pas hésiter à prononcer des peines de prison ferme contre les parents des quatre fillettes s'ils sont reconnus coupables.
Qu'en penses-tu madmoiZelle ? Faut-il envoyer des parents coupables d'excision en prison
au risque de priver leurs enfants de leur présence ? Des politiques de prévention suffiront-elles à éradiquer ces pratiques en France ?
C'est la question que pose une fois de plus le procès d'un couple d'origine guinéenne qui comparaît depuis ce matin devant les assises de la Nièvre pour l'excision de ses quatre filles.
Les deux parents, arrivés en France à la fin des années 1980, sont poursuivis pour "complicité de violence volontaire ayant entraîné une mutilation sur une mineure de moins de 15 ans par un ascendant". Ils encourent une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Particularité de ce cas, le couple a été placé sous contrôle judiciaire en 2005 après l'excision de ses deux filles aînées, ce qui ne l'a pas empêché de récidiver quelques années plus tard avec les cadettes.
"Cette affaire est une première dans la mesure où les parents ont été avertis en 2005 avant de recommencer" a dit Me Linda Weil-Curiel. Cette avocate de la Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles (Cams), qui s'est constituée partie civile, a obtenu dans les années 90 les premières peines de prison ferme contre des exciseuses exerçant clandestinement en France mais aussi contre des parents qui organisaient l’excision de leurs filles.
Elle trouve que la justice française est redevenue trop clémente au nom d’un respect des "cultures différentes". "Il n’y a pour moi aucune différence entre une fillette noire et une fillette blanche : la mutilation reste la même, et c’est un crime interdit par le code pénal."
C'est au nom de ce principe qu'elle demande aux assises de la Nièvre de ne pas hésiter à prononcer des peines de prison ferme contre les parents des quatre fillettes s'ils sont reconnus coupables.
Qu'en penses-tu madmoiZelle ? Faut-il envoyer des parents coupables d'excision en prison
au risque de priver leurs enfants de leur présence ? Des politiques de prévention suffiront-elles à éradiquer ces pratiques en France ?