Façon de parler

3 Novembre 2007
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Rosenau
Je commence avec un texte que j'ai écrit il y a quelque temps, et qui s'appelle "Hypocrisie".

"Je vois tous ces couples autour de moi, Et je ris, je ris, j'en ai des vertiges, Je les regarde s'embrasser, rire, se réconcilier pour se disputer à nouveau, Et je ris, j'aime bien, Je ris parce que c'est fini, J'ai passé le stade ou je ne pouvais pas m'empêcher de les envier, de prier pour me retrouver a leur place. Je ris, je ris, pour provoquer ma vie, comme pour lui dire "Toi, tu vas pas m'énerver longtemps, et tu vas voir que je resterai pas plantée là à attendre". Cette révolution m'anime, me fait tourner la tête, Je suis euphorique, hystérique, presque hypocrite. Enfin libérée d'un poids, d'une masse de sentiments. Et j'avance, je trace ma route sans me retourner, je redessine mon sourire, j'ébauche mon destin et je hurle à la vie des mots dépourvus de sens. C'est un jeu dont je ne me lasserai pas. Du moins pas pour l'instant. Je ris."
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[Thème : La punition.]


Lundi 16 mai.

Je ne dois pas parler pendant la leçon de français
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
C’est vraiment injuste. Ce n’était même pas moi qui parlais... Enfin…Si, c’était moi. Ce sale cafteur de Paul l’a dit à la maitresse. Et bien sur j’ai été puni.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
Je me demande pourquoi j’ai parlé à Irène. De toute façon, ce que je lui raconte, on dirait que ça l’intéresse pas.. Je lui ai dit qu’au foot, j’étais très fort en gardien du but. Mais elle, ce qu’elle aime, c’est juste ces copines Jeanne et Marie.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
Je les aime pas trop, moi, Jeanne et Marie. Mais tant pis. Non, ça l’intéresse pas trop, Irène. Lui parler, ça m’a juste valu une punition.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
Et en plus, j’ai même pas réussi à lui dire qu’elle était jolie.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
A tous les coups, Paul va le faire à ma place, ce sale cafteur. Je l’ai vu rester avec Irène, à la récréation ce matin. Je jouais au foot pas trop loin, et j’étais même gardien du but. Il disait « Si tu veux, on se mettra ensemble pour faire la poésie. » Et là, but ! La balle, je l’avais pas vue passer.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
Ca se passera pas comme ça. Irène ne se mettra pas avec Paul. Il est trop bête, elle le voudra pas.
Je ne dois pas parler pendant la leçon de français.
















Mercredi 18 mai.

Je ne dois pas me battre pendant la leçon de poésie.
Je ne dois pas me battre pendant la leçon de poésie.
C'est vraiment injuste.
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[Thème : L'autre.]


Un jeune homme. Un reflet, presque. Mais pas tout à fait. Il a pas les mêmes chaussures que moi. Et puis, il a l?air heureux. Et elle, elle semble totalement plongée dans son journal. On distingue presque une bulle qui l?enveloppe et l?isole de la réalité. Mais moi, j?aime pas lire le journal. Ce petit garçon aussi. Depuis avant, ce ne sont que ses cris qui déchirent le silence inhabituel du métro. Il s?est mis du chocolat partout, et sa mère le menace de le punir. Il y a aussi cette vieille femme, là bas. Elle est debout, et porte un sac avec un petit chat dedans. Elle lui parle. De temps en temps elle regarde sa montre. Et moi, au milieu de tous ces gens, de tous ces autres, je cherche. Celui qui me ressemble. J?aime bien chercher des points communs chez d?autres gens. Le problème, c?est que je ne les connais pas. C?est dommage. Il y a tellement de choses à découvrir chez quelqu?un. Malheureusement, ils sont souvent imperméables aux nouvelles rencontres. Le métro s?arrête, et la femme au journal lève la tête. Sa bulle a explosé. D?autres gens entrent alors dans le métro. D?autres inconnus à regarder, à admirer. J?adore.
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[ Thème : L'addiction ]

C’est les mains qui tremblent, la pensée qui s’arrête sur un détail, ce détail, cette extase qui procure au corps un fourmillement de sensations, de la chaleur, une légèreté sans pareil. On se refait dans sa tête le chemin qui y mène. Le salon, puis la cuisine. Puis le tiroir. La poignée glacée qu’on tire doucement, tout doucement. Et on se voit tendre la main. Effleurer le bonheur du bout des doigts, comme une caresse légère, d’ailleurs on se sent léger tout entier. Et l’image se bloque. Parce qu’on s’interdit d’aller plus loin. Même dans ses propres pensées. On essaie de se faire croire qu’on se contrôle encore. Faux. Nos jambes ne veulent marcher qu’en direction du tiroir. Il fait chaud, on essaie de penser à autre chose, mais impossible. Alors on peste, on bouge, on s’attache les cheveux, Dieu qu’il fait chaud. Le corps en redemande, et on essaie de le faire taire. On essaie de tromper son envie. On prend un magazine. On feuillette, les pages tournent vite, quelques mots nous retiennent. Comme le mot « été », le mot « régime », surtout. On referme le magazine. On pense : « le régime, le régime, le régime ». Et puis, non, ça suffit. Je le jure, cette fois c’est la bonne. J’y arriverai, je tiendrai sans. J’en ai pas besoin.

J’arrête le chocolat.
Pour aujourd’hui.
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[ Thème : L'échapper belle ]

Je cours, je cours, encore, j’en perds mon souffle, mais je continue de courir. J’ose pas me retourner, mes yeux sont mouillés, je tremble, et je cours toujours. J’ai tellement peur que j’arrive encore à accélérer, je ne contrôle plus mes jambes. Jamais j’aurai cru courir aussi vite. J’essuie mes larmes de terreur avec la manche de mon pull. Au loin, j’aperçois une ruelle. Sauvée, sauvée, je suis sauvée. Je vais le semer ici. Je tourne brusquement. Et je m’arrête. Je gémis et m’adosse contre un mur. Toute en sueur, je regarde la lune qui se reflète dans une flaque d’eau sale. Je respire tellement vite, les battements de mon cœur tambourinent dans ma poitrine. J’essuie la sueur sur mon front, et mes dernières larmes. Ma respiration est saccadée, mais se calme, ralentit. Doucement, je m’avance pour regarder la rue principale. Déserte. Les pavés sont mouillés et glissants. Mais il n’y a plus personne. Ce pauvre fou a arrêté de me suivre. Mon stress diminue. Le danger est parti, il s’est éloigné comme un coup de vent, et j’ai l’impression d’être protégée. Même si tout autour de moi parait hostile, froid et sombre.
Une main tape mon épaule. Je me retourne. Je hurle si fort, je mets toutes mes forces dans ce cri déchirant. Il est là, devant moi, il me tient et moi, je suis terrorisée.
J’inspire un grand coup. Il fait toujours sombre, mais cette fois ci, je suis dans une pièce. Il fait chaud, non, j'ai chaud. Je suis trempée de larmes. Mais je crois que je n'ai plus peur. Et je l’ai échappée belle.
Le tueur est définitivement parti, au fin fond de mes cauchemars les plus épouvantables.
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[ Thème : le retour ]

Bon allez, un dernier café et je file... Dans quelques heures, j'y serai.
Mais bon, on va s'arranger pour traîner un petit peu. On prendra la nationale. Je suis nerveuse, je le sais, j'ai recommencé a me ronger les ongles. J'ai peur de retourner là bas...

Cette petite route... La campagne qui défile sous mes yeux me fait presque oublier que je conduis. Les plaines verdoyantes se multiplient à mesure que la voiture roule. Le ciel parait immense. Ça et là se baladent de petits nuages, dont le soleil renvoie la blancheur éclatante. De petites maisons à tuiles rouges, égarées parmi les arbres, sont posées sur la colline. La colline.
Je me souviens. Avec mon frère, on partait cueillir des poires là-haut. On grimpait sur l'échelle en bois, on riait. Et on redescendait à la maison, chacun prenant une hanse du panier gorgé de fruits, et nos joues barbouillées de jus.
Je tourne. J'emprunte la petite route qui n'est pas goudronnée. Mon enfance est là, sous mes pneus. Les cailloux crissent, la poussière se soulève. J'ai un peu mal au c?ur soudain. Je sais que j'approche... Et puis je vois la maison. Ma maison. Celle qui a bercé à tour de rôle mon âge heureux, puis l'ingrat, et celui où j'ai décidé de partir, un beau matin. Pas si beau que ça tout compte fait. On ne me l'a jamais pardonné. Et 10 ans plus tard, je reviens. 10 ans de silence, d'oubli. Moi je n'ai rien oublié.
Le cerisier est toujours là. Mais les cerises, il parait qu'il n'y en a plus guère. La cabane du jardin qui jadis resplendissait par la brillance du bois et la beauté de la petite fenêtre qui l'orne, n'est plus qu'un tas de planches. Vieillies et pourries par la pluie et le temps qui a passé.
Je claque la portière. Je regarde pensivement les lézards sur le muret qui borde l'allée. La maison est calme. Presque évanouie. Elle s'est endormie pour quelques années, peut être.
Je sonne. J'attends. Je fronce les sourcils, et appuie sur la poignée. La porte est ouverte. Mon regard plonge sur le couloir. Il est sombre et froid. Un mince filet de lumière s'échappe d'un trou dans le rideau. La poussière et les toiles d'araignées recouvrent les meubles. Et puis ce silence assourdissant...
"-Papa... Maman?"
Mais ma voix se perd. Personne ne répond. Mes larmes coulent, je me précipite hors de la maison. Et puis je vois. Je vois, quelque chose qui me fait regretter mon passage ici. Quelque chose qui me donne une violente nausée tout d'un coup. Et je revois, quand je suis partie, il y a 10 ans. J'ai quitté le foyer, pour mener ma vie. J'ai toujours pensé qu'ils me le pardonneraient... Mais aujourd'hui, ils sont partis. Je suis seule. Ils m'ont laissée. Et je ne vois plus que ça, cette chose, ce bout de carton stupide. Qui trône bêtement sur les pavés de l'allée. J'aimerais le déchirer, hurler, le jeter par terre et le piétiner, cracher dessus. Mais je ne fais rien, je ne bouge pas. Je pleure, je pleure.

"Maison à vendre".
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[Thème : Darling..?]





-Aïe ! Saleté de cactus !
-Oh, chou?Si tu allumais la lumière aussi.
L?homme appuie sur l?interrupteur et se dirige vers un grand placard en bois massif. La femme, elle, va vers la salle de bain. Une salle de bain brillante, propre, un lavabo marbré. Des crayons, pinceaux et fards à paupière sont rangés sur l'étagère en verre.
-Il ne te plaît pas, hein, le cactus? dit-elle doucement à travers le cadre de la porte.
-Encore une idée de ta mère. Et puis, ce n?est pas très intelligent de le laisser dans l?entrée.
L?homme retire une veste d?un cintre.
-Tu veux bien me préparer mon manteau ? Demande la femme.
-Tu ne préfère pas plutôt ta petite veste en tissu ?
-Laquelle?
-Celle qu'on a été chercher chez le tailleur hier.

-Oh non? J?ai mis ma robe en dentelle, tu sais, la noire. Je préfère mon manteau de fourrure. En plus, il fait froid dehors. Tu as les places ?
-Les places sont dans ma poche, ne te fais pas de souci.
La femme s?applique devant le miroir.
« -Mon Dieu, mon dieu? Quelle tête j?ai ce soir. J?espère que Jean n?a pas remarqué ces cernes? Et toutes ces petites rides, ici? Hélène, ma fille, quel est ce visage? Mais tu vieillis avec l?âge que veux-tu. ». Hélène semble nerveuse. Elle se saisit de son rouge à lèvre pourpre, et dessine sur ses lèvres charnues un large trait de rouge.
Elle pince les lèvres, les roule, regarde Jean dans le miroir.
-Tu as fini ? S?impatiente l?homme.
-?
-Tu es très jolie tu sais. On ne va qu?au théâtre. Et puis mon pote René, il s?en fiche, il est marié, hein.
Hélène ne répond pas. Oh, elle le voit bien, que Jean est distant. Pas la peine de se faire des illusions. Elle n?est plus toute jeune, Jean, lui est encore plein de charme. Il attire facilement les femmes, elle le sait Hélène, elle le voit.
-Et puis? Dimanche j?irai à la pêche avec René, lance Jean.
-Ah ?...
Les larmes surgissent dans les yeux gris d'Hélène. Elle baisse la tête, et se tourne pour ne pas que Jean puisse la voir dans le miroir.
-Darling ?
-Oui ?
-Pars devant, j?arrive. Dit elle en essayant de cacher sa voix remplie de larmes.
Jean ferme la porte d?entrée.
« A la pêche? Avec René? Oh Hélène, que vas-tu devenir ma fille ? A la pêche... Mais si seulement Jean avait une canne à pêche ..."
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[Texte libre]





Je cherche quelque part, un endroit où je me sente à ma place. Je ne me sens pas à ma place dans cette petite chambre, qui pourtant a su garder tout ce que j'ai planqué par peur de lever les yeux, je ne me sens non plus pas à ma place dans cette fichue salle de classe ou la voix du prof' règne et résonne dans ma tête sans plus s'arrêter. Je suis une intrus au milieu de tout ceux qui s'embrassent dans les coins de rues, les coins de couloirs, les coins de mon coeur qui se souvient. Je ne suis pas à la bonne place sur ce morceau de planète. Je me suis trompée d'arrêt, j'ai pris le mauvais train.
J'ai utilisé mon aller, mais ou est ce fichu retour...
Ce retour en arrière que j'aimerais effectuer. Pour revivre ce que j'ai zappé. Ces choses qu'on me dit, et que j'hésite à croire. J'aimerais les voir, les revoir, rester devant, ne plus les quitter. Ces choses qu'on voit aujourd'hui sur papier glacé, immobiles et dépourvues de vie, mais qui ont été un jour des moments qu'on oublie pas, que le temps s'évertue pourtant à enterrer. Je me battrai pour les garder, en mémoire ou à l'intérieur de moi, les garder comme on garde orgueilleusement un trésor qu'on ne veut pas partager. Je veux y croire. Je veux croire en quelque chose encore. Que ce soit en mon avenir, en cette personne, ou en n'importe quoi.
Laissez moi croire. Je veux croire jusqu'a perdre ma naïveté, jusqu'a mourir noyée dans la réalité, cette marée qui monte, qui monte toujours un petit peu plus.
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
[ Les mésaventures de Martin ]


Martin ne savait plus où donner de la tête : il y en avait partout ! Peu importe par où il commencerait, il en aurait pour des heures à tout nettoyer. Et puis, c'est pas comme si ça en avait valu la peine puisque rien ne s'était passé comme prévu.
Il avait pourtant tout organisé, le plan type. L’organisation d’une fête, l’invitation d’une nana, de l’alcool et un costard. Sans oublier les places de ciné offertes aux parents. Les invités arrivèrent en masse ce soir là, et dans la maison de Martin, la chaleur, la techno et l’odeur de la clope se faisaient lourdes. Certains s’embrassaient, et finissaient dans un lit. D’autres étaient ivres morts, couchés par terre ou en train de danser à poil sur la table de la salle à manger. Et Martin, au beau milieu de tout ça, il la cherchait. Là. Elle est là. Devant le buffet, en train de se servir en chips.
« -Salut, avait dit Martin. Maintenant qu’il y pense, il se dit qu’il aurait pu dire quelque chose de mieux. Il ne sait pas quoi exactement. Mais il regrette.
-Ah, salut ! Sympa la fête.
-Ahah, oui. C’est cool que tu aies pu venir. Derrière Alice, des ballons volaient, lancés par les invités. Des rouges, des bleus, des verts. Ca faisait comme un feu d’artifice derrière elle, et les yeux de Martin brillaient.
-J’hésitais à venir, parce que depuis que je suis à la fac, tu sais, j’ai plus trop le temps pour… »
Et il est arrivé. Ce grand con à l’allure négligée, avec sa cravate mal nouée, son air demeuré et ses dents en avant.
« -Tu danses ?
-Hum, oui avec plaisir ! A plus tard, Martin ! »
Et Martin s’est retrouvé là comme un imbécile devant les chips et les cacahuètes, la musique l’abrutissait et il ne quittait pas Alice des yeux. Il aurait voulu la chercher, l'arracher des bras de cette cloche. Mais il est resté impuissant au milieu de son salon.
Certains s’embrassaient, et finissaient dans un lit.
Ce soir là, Alice a finit dans un lit.
La fête a prit fin dans une triste atmosphère de verres brisés, de miettes de chips écrasées, de tables renversées et de bouteilles vides. Au milieu de tout ça, un ballon rouge volète, emporté par le courant d’air.
 
21 Janvier 2011
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Rosenau
(Je suis à présent Coloquial :) )

[ La demande en mariage ]

C?était une histoire courte. L?un s?appelait René, l?autre Armand. Ils étaient jumeaux. Ne vous y fiez pas : être jumeau étant censé lier deux êtres humains par le sang et l?âge, pour ces deux là, il n?en était rien.
René avait eu le don et la chance de pouvoir réussir tout ce qu?il entreprenait. C?était lui qui avait prononcé son premier mot avant son frère, lui qui avait toujours été premier de la classe. Les filles se retournaient sur son passage, en gloussant pour qu?il les remarque. Il était beau, cruellement beau.
Armand, quant à lui, avait toujours été introverti. Il avait du mal à se concentrer, et ses difficultés scolaires lui donnaient des crampes au ventre. Il ressemblait comme deux gouttes d?eau à son frère, mais du fait de son manque d?assurance, et de son sourire trop rarement de mise, il n?était pas souvent sollicité par la gente féminine. Lorsqu?il regardait son frère, il s?enfonçait un peu plus dans sa mélancolie.
Il en avait toujours été ainsi.
Aujourd?hui, René est marié avec une jolie femme, rousse aux yeux menthe, qui sourit beaucoup.
Armand n?a jamais eu d?histoire sérieuse. En ce moment, il papillonne avec une certaine Marguerite, qu?il adore embrasser comme on embrasserait quelque chose de cher.
Aujourd?hui, René est en Inde, avec Priscilla, sa femme. Un voyage romantique, en tête à tête, pour se recentrer sur leur couple, quelque peu dérangé par le travail important de René. Lui-même a d?ailleurs quelque chose à avouer à son épouse, quelque chose d?important. Le soleil se couche dans un ciel limpide et orangé, et ils boivent un cocktail somptueux aux fruits rouges..
Armand est avec Marguerite dans son petit deux-pièces à Paris. Ils sont tous les deux sur le canapé, enlacés, ils regardent la télévision, en mangeant des chips. Il pleut sur les toits gris de la ville.
René se retourne alors vers Priscilla.
Armand prend soudain la main de sa bien-aimée.
« Priscilla?Il faut que je te dise? » soupira René
« Quoi donc ? » demanda Marguerite
« J?aimerais divorcer. »
« J?aimerais t?épouser », répondit Armand.
Alors que le c?ur de Marguerite battait à tout rompre, pendant qu?Armand lui plaçait à l?annulaire une splendide bague en or, les yeux de Priscilla se remplirent de larmes, reflétant la couleur ambrée du ciel de ce beau soir indien.
 

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