On est plusieurs parmi mes amies à toutes avoir eu une perturbation du cycle dans les deux dernières semaines : vaccinées et non-vaccinées.
La période qu'on vit est assez intense même si on "s'habitue" au quotidien à vivre au milieu d'annonces qui disent tout et son contraire. Parmi celles qui ont "bien" vécu la pandémie, il y a celles qui ont pris sur elles au milieu d'une ambiance type guerre (celles qui ont perdu des proches, qui ont vu des pénuries dans les supermarchés, qui ont bossé en hôpital auprès des malades, ou celles qui ont été sensibles à ces informations plus simplement). Outre l'effort mental considérable que ça représente de faire face, il y a des répercutions physiques qui s'expriment au moment où on relâche. Comme des courbatures. Et nous sommes en pleine période de relâchement.
Je l'ai mis au féminin, mais c'est valable pour les hommes aussi. J'ai plusieurs amis, dont mon cher et tendre, qui ont eu des perturbations de l'humeur assez inhabituelles : type envie de faire un gros caprice pour rien, envie de se cacher sous la couette en rentrant du boulot, et gros mal de tête d'origine inconnue.
ça s'appelle la décompensation en psychologie. On parle souvent des cas extrêmes et spectaculaires avec poussées délirantes, arythmies cardiaques, crise de grand mal, mais ça peut être plus discret (et quand même très chiant) : sudation excessive, migraines inhabituelles et bien sûr, perturbation du cycle menstruel. Le corps marque simplement le coup pour dire que c'est fini et revient à un fonctionnement plus normal (et plus viable sur le long terme, le stress ça tue).
Si jamais ça peut en rassurer quelques unes qui se sentiraient concernées.
Les vaccins à ARN ont été testés bien avant la pandémie sur des mammifères et la perturbation du cycle ne fait pas partie des effets secondaires retenus. Il est plus à craindre en l'état que le vaccin ne soit pas très efficace (rapport aux différents variants) plutôt qu'il soit dangereux.