Je suis un peu déçue je dois dire
En lisant qu'il y avait une interview d'un hacker je me suis dis "cool, madz s'intéresse à un sujet plus masculin, un peu moins dans la cible des madz normalement, ça fait du bien", et j'ai pas trouvé ça très clair en fait, alors que j'étudie dans ce domaine et que du coup je dois déjà avoir plus d'éléments de compréhension que des personnes vraiment non-initiées.
Pour moi un "hacker" c'est une personne qui va arriver à trouver des failles dans des systèmes sécurisés sur Internet. Après il va les exploiter si c'est un méchant hacker (aussi appelé black hat=chapeau noir) ou si c'est un gentil hacker (white hat = chapeau blanc dans le jargon français), il va prévenir les personnes intéressées que là, il y a un problème.
Et je considère que quelqu'un est un hacker s'il est capable d'entrer dans un système informatique dans lequel il n'a pas lieu d'être. Après le niveau des hackers dépendent de leurs capacités : se connecter sur l'ordi de la mamie de 70 ans qui a pas de pare-feu et qui fait aucune mise à jour sur son ordinateur qui tourne avec Windows 95, c'est trivial, avec un bon tuto normalement tout le monde en est capable. Entrer sur le site de gestion de la fac, sur le site de l'Elysée, de la NASA, du FBI, ça monte tout de suite en complexité.
Ensuite pour les différences, un hacker rentre dans les systèmes informatiques via un réseau, pendant qu'un cracker va cracker des systèmes comme des logiciels qui demandent des clés de séries (c'est comme ça que de manière illégale il est possible de récupérer certains logiciels sans payer). Et un pirate c'est au choix quelqu'un qui partage des fichiers sur des réseaux, un hacker, ou un cracker.
Après le truc du rôle citoyen du hacker, oui pour les chapeaux blancs, non pour les chapeaux noirs.
Le
hacker est une personne créative qui fait avancer l?innovation et la
R&D dans les nouvelles technologies. Nous avons des réseaux de recherche communautaires qui feraient rougir les écoles de ParisTech.
Oui, un hacker est une personne créative parce qu'elle va refléchir à tous les moyens possibles pour casser un système et prouver qu'il est pas top. Ça fait avancer la recherche et fait innover parce que si les hackers étaient pas là, la sécurité des systèmes réseaux et informatiques, on en aurait rien à faire. Dans l'article on dirait que c'est un peu le pays des bisounours, c'est bizarre. Si on développe autant la sécurité c'est parce qu'il y a des risques économiques, politiques... Nos systèmes informatiques renferment tellement de données cruciales, et sont tellement important dans nos activités quotidiennes qu'il faut les protéger.
Après il est évident que c'est un excellent choix pour les entreprises d'embaucher des hackers, on est jamais mieux protégés que par des personnes qui savent où trouver les failles. Il y a les 'Ingénieurs Sécurité' en charge de la sécurité des réseau aussi, qui je pense font le même job que des hackers, sans venir du monde du "hacking". En fait j'arrive pas trop à voir quel est le problème pour les administrations françaises...
J'aurais bien voulu savoir quels travaux l'ont mené à faire cette conférence. Qu'est ce qu'il a bien pu réaliser de si fou, qu'a-t'il hacké, quel type de protocole de sécu a-t'il rendu vulnérable pour en arriver là? La plupart, si ce n'est l'intégralité des hackers sont autodidactes, il n'y a pas d'écoles de hacking. C'est une passion, une curiosité vis à vis des réseaux et des systèmes immense qui ne s'arrête pas.
L'informatique c'est génial, tout ce que l'on utilise à un jour été pensé par un groupe d'Hommes quelque part, qui a imaginé le système, l'a conçu, l'a codé. Mais l'erreur est humaine, les failles aussi, et tout système crée est normalement imparfait. Chaque nouvelle sortie de logiciels, d'équipements informatiques amènent son nouveau lot de challenges, son sudoku comme il le dit. Les hackers s'améliorent sans cesse, mais les concepteurs aussi. C'est passionnant.
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Je pourrais vous en parler pendant un moment de tout ça, et j'aurais voulu en savoir plus sur ce mec, sur son parcours, sur ses capacités, pas savoir s'il aime cuisiner ou ce qu'il pense de l'Éducation Nationale. Je suis consciente que c'est un milieu assez difficile à vulgariser, mais bon, ça aurait pu valoir le coup d'essayer à mon avis. L'initiative est bonne, la réalisation m'a moins convaincue...