« J'ai envie de sexe, et ma moitié jamais » : quand la différence de libido détruit le couple
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
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@Sighel
Comme @Like_the_sun, parfois l'anticipation a du bon, quelques allusions aux cours de l'après-midi, signaler une jolie lingeries en début de soirée ou une digression en retour de soirée dans la voiture, ça fait toujours son petit effet chez nous
Comme @Like_the_sun, parfois l'anticipation a du bon, quelques allusions aux cours de l'après-midi, signaler une jolie lingeries en début de soirée ou une digression en retour de soirée dans la voiture, ça fait toujours son petit effet chez nous
Pareil. J'aurai aimé qu'on parle un peu plus des conséquences sur la personne qui culpabilise et porte (d'après la société en général) le poids du "problème" (parce que ne pas avoir envie est souvent vu comme un problème).
Parce que dire "je me suis forcée parce qu'il a insisté et il s'est dit qu'il était peut être un..." c'est bien gentil, mais moi je me souviens de comment je me suis sentie quand je me suis forcée "parce que bon, ne jamais avoir envie c'est pas normal".
Comme un foutu mouchoir sale. Et rien que pour ça, quand c'est moi qui ai envie et pas l'autre, ma première réaction est (et j'espère qu'elle sera toujours) "c'est pas grave, viens on fait autre chose".
Parce que personne ne mérite de se sentir mal et d'avoir l'impression d'être un objet servant à son partenaire pour se satisfaire. Personnellement, en plus, ça me dégoute totalement de l'autre petit à petit et fait que plus je me force, plus je dois me forcer et moins j'ai envie. Cercle vicieux, bonjour ! Pour casser un couple, se créer du dégout de son partenaire, c'est effectivement une super technique.
Après je sais qu'il y a des gens qui le vivent bien, qui s'en foutent ou autre, et je serai tentée de dire, tant mieux pour eux. Mais je trouve dommage d'aborder autant l'aspect "frustration" et pas du tout ou presque ce côté là de la question, qu'il n'y ai pas de questionnement sur l'auto-entretient de la différence de libido lié à la pression sur celui qui n'a pas envie ou au fait que, si pour certains l'appétit vient en mangeant, bah il y en a aussi que se forcer rend malade.
@Manea Je te renvoie à ce que j'ai dit dans mon message précédent, si tu ne l'as pas déjà lu, parce que c'est aussi un peu une réponse à ce que tu viens de dire.
Je vais caricaturer pour essayer de faire comprendre mon propos :
La personne "beaucoup de libido" peut se sentir tout aussi mal que la personne "peu de libido". (ne sortez pas cette phrase du contexte svp...)
Il ne faut pas sous-estimer la souffrance de l'une ou l'autre des personnes se retrouvant dans une telle situation. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer plus en détail dans mon message précédent. Tout cela dépend évidemment des couples et des personnes.
En lisant l'article, j'ai pour ma part eu l'impression que les deux côtés étaient traités de manière équivalente. Et en le re-parcourant, j'en reviens à la même conclusion. On a deux sous-parties sur le côté "beaucoup de libido" dont une assez longue et trois sur le côté "peu de libido" dont deux assez petites, donc ça s'équilibre plutôt bien. (Il y a deux parties que je considère "neutres").
Encore une fois, je pense qu'il ne faut sous-estimer aucune des deux personnes qui vivent ou subissent cette situation. Les deux peuvent ressentir du mal-être, comme les deux peuvent bien le vivre par ailleurs (et heureusement).
Je vais caricaturer pour essayer de faire comprendre mon propos :
La personne "beaucoup de libido" peut se sentir tout aussi mal que la personne "peu de libido". (ne sortez pas cette phrase du contexte svp...)
Il ne faut pas sous-estimer la souffrance de l'une ou l'autre des personnes se retrouvant dans une telle situation. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer plus en détail dans mon message précédent. Tout cela dépend évidemment des couples et des personnes.
En lisant l'article, j'ai pour ma part eu l'impression que les deux côtés étaient traités de manière équivalente. Et en le re-parcourant, j'en reviens à la même conclusion. On a deux sous-parties sur le côté "beaucoup de libido" dont une assez longue et trois sur le côté "peu de libido" dont deux assez petites, donc ça s'équilibre plutôt bien. (Il y a deux parties que je considère "neutres").
Encore une fois, je pense qu'il ne faut sous-estimer aucune des deux personnes qui vivent ou subissent cette situation. Les deux peuvent ressentir du mal-être, comme les deux peuvent bien le vivre par ailleurs (et heureusement).
Je vais vous montrer un peu mon point de vu de la personne "frustrée".
J'ai toujours aimé le sexe, j'ai eu deux relations de couples avant ma relation actuelle avec mon copain où j'étais en phase total avec mes ex. On sexait tout le temps, partout, on se réveillait la nuit pour ça, on s'envoyait des messages cochons. Puis, avec le temps, on s'est calmés mais en faisant quand même l'amour presque tout les jours, par pure désir et pas par "pression de la société" (à l'époque je ne savais même pas qu'on pouvait subir ce genre de pression!).
Puis j'ai rencontré mon copain, on était potes durant un an, on parlait beaucoup de sexe (car oui je suis très décomplexé là dessus, je parle de cul, j'assume, j'aime ça, je fais des blagues perverses) et il me disait avoir couchés avec 8 meufs au total dans sa vie. On se met en couple, et la première fois qu'on couche ensembles je me rends compte qu'il ne sait pas mettre une capote, ou bien qu'il ne connait pas la levrette, uniquement le missionnaire. Il m'avoue après 3 mois qu'au final j'étais sa deuxième meuf. Pas grave du tout, parce qu'on couchait souvent ensembles et que notre sexualité me plaisait. Mais au bout de 6 mois, plus rien. J'avais beau essayer de l'exciter en mettant de la jolie lingerie, en lui envoyant des sms, des photos coquines etc, rien. Le soir dans le lit j'essayais de m'approcher de lui, idem, rien "je suis fatigué". Avec le temps, ça ne s'est pas améliorer. Il trouvait toujours des excuses, je trouvais des solutions, et il re-trouvait des excuses.
J'ai pris 23 kilos. Je lui en ai parlé, plusieurs fois, il refuse d'en entendre parler et de m'écouter. On va être ensembles depuis bientôt 4 ans, et on a fait l'amour 4 fois depuis le 1er janvier 2017. Je me sens frustrée, privée de ma sexualité en tant que femme. Pourquoi moi je dois m'adapter à lui, respecter sa sexualité, respecter son manque d'envie alors que lui ne fait aucun effort pour satisfaire mes envies un peu plus? Pourquoi je dois faire tout les compromis, ravaler ma libido, accepter qu'il me dise "tu es vulgaire" lorsque je fais une blague de cul, accepter qu'il me rejette quand je commence à le caresser vers son pénis? Pourquoi je devrais me sentir coupable d'avoir envie de mon copain?? Parce qu'en plus d'être une envie de sexe, c'est une envie de l'homme que j'aime, une envie de lui, de son corps, de son pénis.
J'ai fini par le tromper, plusieurs fois, mais je me suis senti sale, j'ai détesté et j'ai compris qu'il n'y avait que lui que je voulais. Mais lui ne veut pas de moi.
Aujourd'hui j'ai 0 confiance en moi, mon poids m'handicap, je me sens grosse, moche, non désirable. Sur tout les points de ma vie le rejet sexuel de mon copain m'a affecté. Je ne me sens pas valorisé, pas désiré, je me dis "mais bordel si tu n'arrives même pas à donner envie à ton copain c'est que c'est toi le soucis". Mon mec préfère se branler devant des pornos plutôt que coucher avec moi. Vous ne pouvez imaginer à quel point ça fait mal. J'en pleure de cette situation rien qu'en écrivant ce message.
Donc oui, ça détruit mon couple, ça détruit ma vie. Je l'aime plus que tout, car sur d'autres aspects il me comble énormément. Mais voilà je songe à le quitter car pour moi ce n'est plus possible de vivre comme ça, de refouler mes envies et qu'on me fasse sentir honteuse. Je me sens coupable de ne pas savoir comment exciter mon copain, je me sens coupable d'écrire ça. Je ne le force jamais, je ne prends même plus la peine de prendre l'initiative, j'attends qu'il daigne venir vers moi. Mais il ne vient pas, et ça me tue. C'est un mal-être profond.
J'ai toujours aimé le sexe, j'ai eu deux relations de couples avant ma relation actuelle avec mon copain où j'étais en phase total avec mes ex. On sexait tout le temps, partout, on se réveillait la nuit pour ça, on s'envoyait des messages cochons. Puis, avec le temps, on s'est calmés mais en faisant quand même l'amour presque tout les jours, par pure désir et pas par "pression de la société" (à l'époque je ne savais même pas qu'on pouvait subir ce genre de pression!).
Puis j'ai rencontré mon copain, on était potes durant un an, on parlait beaucoup de sexe (car oui je suis très décomplexé là dessus, je parle de cul, j'assume, j'aime ça, je fais des blagues perverses) et il me disait avoir couchés avec 8 meufs au total dans sa vie. On se met en couple, et la première fois qu'on couche ensembles je me rends compte qu'il ne sait pas mettre une capote, ou bien qu'il ne connait pas la levrette, uniquement le missionnaire. Il m'avoue après 3 mois qu'au final j'étais sa deuxième meuf. Pas grave du tout, parce qu'on couchait souvent ensembles et que notre sexualité me plaisait. Mais au bout de 6 mois, plus rien. J'avais beau essayer de l'exciter en mettant de la jolie lingerie, en lui envoyant des sms, des photos coquines etc, rien. Le soir dans le lit j'essayais de m'approcher de lui, idem, rien "je suis fatigué". Avec le temps, ça ne s'est pas améliorer. Il trouvait toujours des excuses, je trouvais des solutions, et il re-trouvait des excuses.
J'ai pris 23 kilos. Je lui en ai parlé, plusieurs fois, il refuse d'en entendre parler et de m'écouter. On va être ensembles depuis bientôt 4 ans, et on a fait l'amour 4 fois depuis le 1er janvier 2017. Je me sens frustrée, privée de ma sexualité en tant que femme. Pourquoi moi je dois m'adapter à lui, respecter sa sexualité, respecter son manque d'envie alors que lui ne fait aucun effort pour satisfaire mes envies un peu plus? Pourquoi je dois faire tout les compromis, ravaler ma libido, accepter qu'il me dise "tu es vulgaire" lorsque je fais une blague de cul, accepter qu'il me rejette quand je commence à le caresser vers son pénis? Pourquoi je devrais me sentir coupable d'avoir envie de mon copain?? Parce qu'en plus d'être une envie de sexe, c'est une envie de l'homme que j'aime, une envie de lui, de son corps, de son pénis.
J'ai fini par le tromper, plusieurs fois, mais je me suis senti sale, j'ai détesté et j'ai compris qu'il n'y avait que lui que je voulais. Mais lui ne veut pas de moi.
Aujourd'hui j'ai 0 confiance en moi, mon poids m'handicap, je me sens grosse, moche, non désirable. Sur tout les points de ma vie le rejet sexuel de mon copain m'a affecté. Je ne me sens pas valorisé, pas désiré, je me dis "mais bordel si tu n'arrives même pas à donner envie à ton copain c'est que c'est toi le soucis". Mon mec préfère se branler devant des pornos plutôt que coucher avec moi. Vous ne pouvez imaginer à quel point ça fait mal. J'en pleure de cette situation rien qu'en écrivant ce message.
Donc oui, ça détruit mon couple, ça détruit ma vie. Je l'aime plus que tout, car sur d'autres aspects il me comble énormément. Mais voilà je songe à le quitter car pour moi ce n'est plus possible de vivre comme ça, de refouler mes envies et qu'on me fasse sentir honteuse. Je me sens coupable de ne pas savoir comment exciter mon copain, je me sens coupable d'écrire ça. Je ne le force jamais, je ne prends même plus la peine de prendre l'initiative, j'attends qu'il daigne venir vers moi. Mais il ne vient pas, et ça me tue. C'est un mal-être profond.
Sujet sensible et délicat car, comme l'article le décrit bien, il y a autant, d'un côté, de culpabilité, que de frustration, de l'autre.
Mon expérience est un petit peu différente, dans le sens où ce n'est pas notre différence de libido qui posait problème (de ce côté là, je pense que nous avions à peu près les mêmes besoins) mais plutôt la manière de faire l'amour. (Je m'explique)
Il faisait l'amour avec son cerveau tandis que je fais l'amour avec mes tripes.
Il faisait l'amour en gardant (à mes yeux) son rôle social, il était "un mec bien" jusque dans sa façon de faire l'amour. Il faisait les choses bien.
Je fais l'amour comme une sauvage, comme un animal, comme une possédée. Je fais l'amour avec mon corps et non avec mon cerveau.
En fait c'était juste sa façon d'être, sa façon d'être lui, sa façon à lui de faire l'amour.
J'ai eu conscience de ce décalage très tôt et je l'ai évoqué avec lui. Au départ cela n'a pas posé problème, mais le temps passant, c'est devenu un problème, qui s'est amplifié de plus en plus. Je finissais par ne plus avoir envie, sachant à l'avance à quoi m'attendre. Je culpabilisais de me refuser, de ne plus avoir envie. Nous ne discutions pas du problème, même s'il pesait sur notre couple. Je lui disais : "si nous en parlons, nous allons nous séparer".
Je l'aimais, il m'aimait, mais il ne pouvait pas me changer, je ne pouvais pas le changer, je n'avais pas envie moi de changer, pas envie de me renier.
Je considère que ce n'est pas une concession, une chose sur laquelle on peut faire des compromis. Je considère que cela touche à l'intimité d'une personne, à son "moi" profond. Je considère qu'on ne peut pas changer ça, même par amour.
Nous avons fini par nous séparer. En partie à cause de ça. Je ne regrette rien, mais, si nous étions parfaitement en harmonie sur tous les autres aspects de notre relation, sexuellement, nous n'étions pas en accord. Nous n'étions pas, sexuellement, faits pour nous entendre.
Aujourd'hui je suis persuadée que je ne pourrai pas reproduire le même schéma et que je ne m'engagerai pas aussi pleinement avec un homme avec lequel je me sens sexuellement "en dedans", restreinte.
Mon expérience est un petit peu différente, dans le sens où ce n'est pas notre différence de libido qui posait problème (de ce côté là, je pense que nous avions à peu près les mêmes besoins) mais plutôt la manière de faire l'amour. (Je m'explique)
Il faisait l'amour avec son cerveau tandis que je fais l'amour avec mes tripes.
Il faisait l'amour en gardant (à mes yeux) son rôle social, il était "un mec bien" jusque dans sa façon de faire l'amour. Il faisait les choses bien.
Je fais l'amour comme une sauvage, comme un animal, comme une possédée. Je fais l'amour avec mon corps et non avec mon cerveau.
En fait c'était juste sa façon d'être, sa façon d'être lui, sa façon à lui de faire l'amour.
J'ai eu conscience de ce décalage très tôt et je l'ai évoqué avec lui. Au départ cela n'a pas posé problème, mais le temps passant, c'est devenu un problème, qui s'est amplifié de plus en plus. Je finissais par ne plus avoir envie, sachant à l'avance à quoi m'attendre. Je culpabilisais de me refuser, de ne plus avoir envie. Nous ne discutions pas du problème, même s'il pesait sur notre couple. Je lui disais : "si nous en parlons, nous allons nous séparer".
Je l'aimais, il m'aimait, mais il ne pouvait pas me changer, je ne pouvais pas le changer, je n'avais pas envie moi de changer, pas envie de me renier.
Je considère que ce n'est pas une concession, une chose sur laquelle on peut faire des compromis. Je considère que cela touche à l'intimité d'une personne, à son "moi" profond. Je considère qu'on ne peut pas changer ça, même par amour.
Nous avons fini par nous séparer. En partie à cause de ça. Je ne regrette rien, mais, si nous étions parfaitement en harmonie sur tous les autres aspects de notre relation, sexuellement, nous n'étions pas en accord. Nous n'étions pas, sexuellement, faits pour nous entendre.
Aujourd'hui je suis persuadée que je ne pourrai pas reproduire le même schéma et que je ne m'engagerai pas aussi pleinement avec un homme avec lequel je me sens sexuellement "en dedans", restreinte.
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@Anouk Perry : Serait-il possible, à la fin de l'article, d'évoquer l'asexualité 
? Je sais bien que ce n'est pas vraiment le sujet, mais juste une petite phrase pour dire "Il y a une orientation sexuelle, l'asexualité, qui consiste à ne pas avoir de désir pour une personne en particulier, pour plus d'infos, voyez nos deux articles de témoignages ici : "
J'ai découvert ma propre asexualité grâce au premier article de Madz sur le sujet, le recueil de témoignages de 2013. Et j'ai eu de la chance, parce que je n'étais pas en couple, que la question du sexe ne s'était jamais posée pour moi. Maintenant, je peux dire à la personne dont je suis amoureuse que je suis ace, que je n'aurais pas de désir pour elle, mais que je peux faire l'amour quand même, pas de la même façon. Je connais mes envies, mes possibilités. Mais beaucoup d'ace sont la personne qui n'a jamais de libido, qui en souffre, qui culpabilise, qui se force parfois, se sent anormal.e (comme l'explique d'ailleurs très bien le second témoignage dessus publié cette année !). Si un.e ace comme ça, qui s'ignore, voit le titre de l'article, iel risque de cliquer dessus. Et du coup, ce serait bien de pouvoir l'orienter. Alors certes, on est d'accord, statistiquement il y a peu de chances, vu qu'on représenterait entre 1 et 5% de la population, mais on existe et ça peut être une telle souffrance que juste mettre cette petite phrase et les deux liens, ce serait super !
? Je sais bien que ce n'est pas vraiment le sujet, mais juste une petite phrase pour dire "Il y a une orientation sexuelle, l'asexualité, qui consiste à ne pas avoir de désir pour une personne en particulier, pour plus d'infos, voyez nos deux articles de témoignages ici : "J'ai découvert ma propre asexualité grâce au premier article de Madz sur le sujet, le recueil de témoignages de 2013. Et j'ai eu de la chance, parce que je n'étais pas en couple, que la question du sexe ne s'était jamais posée pour moi. Maintenant, je peux dire à la personne dont je suis amoureuse que je suis ace, que je n'aurais pas de désir pour elle, mais que je peux faire l'amour quand même, pas de la même façon. Je connais mes envies, mes possibilités. Mais beaucoup d'ace sont la personne qui n'a jamais de libido, qui en souffre, qui culpabilise, qui se force parfois, se sent anormal.e (comme l'explique d'ailleurs très bien le second témoignage dessus publié cette année !). Si un.e ace comme ça, qui s'ignore, voit le titre de l'article, iel risque de cliquer dessus. Et du coup, ce serait bien de pouvoir l'orienter. Alors certes, on est d'accord, statistiquement il y a peu de chances, vu qu'on représenterait entre 1 et 5% de la population, mais on existe et ça peut être une telle souffrance que juste mettre cette petite phrase et les deux liens, ce serait super !
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