Article intéressant.
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« J'ai envie de sexe, et ma moitié jamais » : quand la différence de libido détruit le couple
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
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Tout est dit...
Après, il y a différentes pratiques que l'on peut faire, mais là aussi ça peut coincer car se limiter à certaines pratiques, pour l'autre ça peut être trop soft et donc ça va aussi créer de la frustration... et c'est sans compter les "mais tu sais, il va te tromper au final, tu le sais hein?"...
A force de refuser des avances de personnes au bout d'une ou deux semaines car pour moi c'est trop court et je tiens absolument à connaître un minimum la personne avant de faire quoi que ce soit, ou bien de personnes avec qui j'étais et que j'avais prévenue au début du fait qu'il me fallait beaucoup de temps avant de faire certaines choses, et qui sont parties car elles pensaient qu'elles pouvaient supporter, mais finalement elles réalisaient que non...
J'ai eu au final très peu de relations, et c'est pas aujourd'hui que ça s'améliorera de toute façon...
C'est triste que ça crée autant de dégâts dans les relations, mais c'est le monde dans lequel on vit qui veut ça, j'imagine...
Cet article tombe un peu à pique pour moi...
On a le problème avec ma copine. Tant qu'on était plan cul c'était festival. Et puis depuis qu'on a décidé d'être en couple bah j'ai toujours la même libido mais plus elle, elle a rarement envie ou alors ça la prends quand je suis pas là.
À noter que quand on s'est connu, son implant était en fin de vie et que c'est aussi partie en cacahuètes quand elle a mis son implant neuf.
On en discute pas mal. Elle m'à beaucoup rassurée en me disant que ce n'était pas un soucis avec moi. Elle culpabilise bcp bien que je fais tout pour que ce ne soit pas le cas, mais parfois elle sent ma frustration quand je lui fais comprendre que j'ai envie et qu'elle doit me dire non.
On cherche à comprendre, est-ce l'implant, est-ce le fait qu'on s'est rencontrées un mois après sa rupture et qu'elle n'aurait pas fait le deuil de sa relation précédente ? Elle est parfois très angoissée et à du mal à lâcher prise, est-ce que c'est cela, est-ce que c'est un tout ?
On cherche, on parle mais ça reste compliqué pour elle comme pour moi. Y en a pas une qui le vit mieux que l'autre.
Et je l'aime. Et je voudrais pas aller voir ailleurs parce que c'est avec elle que je veux sexer.
On a le problème avec ma copine. Tant qu'on était plan cul c'était festival. Et puis depuis qu'on a décidé d'être en couple bah j'ai toujours la même libido mais plus elle, elle a rarement envie ou alors ça la prends quand je suis pas là.
À noter que quand on s'est connu, son implant était en fin de vie et que c'est aussi partie en cacahuètes quand elle a mis son implant neuf.
On en discute pas mal. Elle m'à beaucoup rassurée en me disant que ce n'était pas un soucis avec moi. Elle culpabilise bcp bien que je fais tout pour que ce ne soit pas le cas, mais parfois elle sent ma frustration quand je lui fais comprendre que j'ai envie et qu'elle doit me dire non.
On cherche à comprendre, est-ce l'implant, est-ce le fait qu'on s'est rencontrées un mois après sa rupture et qu'elle n'aurait pas fait le deuil de sa relation précédente ? Elle est parfois très angoissée et à du mal à lâcher prise, est-ce que c'est cela, est-ce que c'est un tout ?
On cherche, on parle mais ça reste compliqué pour elle comme pour moi. Y en a pas une qui le vit mieux que l'autre.
Et je l'aime. Et je voudrais pas aller voir ailleurs parce que c'est avec elle que je veux sexer.
@Nastja
Bien que le sujet ait déjà été abordé, je suis toujours bêtement étonnée de voir qu'il y a des garçons qui n'aient pas souvent envie (les idées reçues ont la vie dure...). Puisqu'on peut difficilement attribuer leur libido a un problème de pilule, je me demande si dans certains cas il n'y a pas juste une peur d'assurer face à une fille épanouie dans ses désirs, et demandeuse. Genre "merde je vais me rendre ridicule, elle a du avoir des mecs meilleurs que moi au pieu, j'ai jamais connu ça avant".
Je connais un mec qui dégaine du zizi plus vite que son ombre et qui collectionne les coups d'un soir, mais dès qu'il s'agit d'une fille qui revêt une importance particulière pour lui, il perd tous ses moyens, et de son propre aveu, se trouve moins performant (soupir) qu'avec ses aventures passagères. Bon un exemple c'est peu pour tirer des conclusions, mais ça ne m'étonnerait pas que le vieux reliquat de l'homme performant pèse sur l'épanouissement sexuel de ces messieurs.
Bien sûr, dans d'autres cas c'est juste une question "d'appétit" comme pour nous, ce serait réducteur de croire qu'un mec qui a une petite libido est forcément un accro au sexe qui s'ignore
EDIT :
@Vanillyne
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Bien que le sujet ait déjà été abordé, je suis toujours bêtement étonnée de voir qu'il y a des garçons qui n'aient pas souvent envie (les idées reçues ont la vie dure...). Puisqu'on peut difficilement attribuer leur libido a un problème de pilule, je me demande si dans certains cas il n'y a pas juste une peur d'assurer face à une fille épanouie dans ses désirs, et demandeuse. Genre "merde je vais me rendre ridicule, elle a du avoir des mecs meilleurs que moi au pieu, j'ai jamais connu ça avant".
Je connais un mec qui dégaine du zizi plus vite que son ombre et qui collectionne les coups d'un soir, mais dès qu'il s'agit d'une fille qui revêt une importance particulière pour lui, il perd tous ses moyens, et de son propre aveu, se trouve moins performant (soupir) qu'avec ses aventures passagères. Bon un exemple c'est peu pour tirer des conclusions, mais ça ne m'étonnerait pas que le vieux reliquat de l'homme performant pèse sur l'épanouissement sexuel de ces messieurs.
Bien sûr, dans d'autres cas c'est juste une question "d'appétit" comme pour nous, ce serait réducteur de croire qu'un mec qui a une petite libido est forcément un accro au sexe qui s'ignore
EDIT :
@Vanillyne
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La "solution" du couple libre est abordée à la fin et malheureusement balayée d'un revers de la main en prenant l'avis d'une seule personne.
Pourtant je tiens à dire que pour certains ça marche.
Pourtant je tiens à dire que pour certains ça marche.
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Dernière édition :
Je suis assez d'accord sur le fait que malgre tout, si celui qui ne veut pas culpabilise (moi par ex je culpabilise des que je dis non mais je me force a dire non et des fois je culpabilise avant de me souvenir que si jamais mon mec m'en voulait pour ca ce serait un cretin sans qui je serais mieux) c'est a celui qui a envie de faire la concession. On ne peut pas forcer celui qui ne veut pas, donc par essence c'est celui qui veut "qui perd" et heureusement puisqu'il est bien moins traumatique d'etre frustre que de se forcer.
Je suis sorti avec un mec qui etait ace, moi je ne le suis pas. Il ne me l'a pas dit. Comme je suis demi j'ai pas vu le "souci" tout de suite puisque attendre le temps qu'on soit attaché m'allait bien mais ensuite il a trouvé tout un tas d'excuses pour ne pas le faire, dont les "je veux que tu fasses les tests car je ne supporte pas le presa", puis "je dois faire les tests", bref 3 mois plus tard j'ai realise qu'il etait asexuel. Ce que je concois parfaitement mais ca m'a enerve. Pas le fait que le type ne veuille pas coucher avec moi, personne ne me doit de sexe. Chacun a le droit d'avoir l'orientation sexuelle qui lui convient et j'ai moi meme une sexualite "differente" qui me permet par exemple d'encaisser de tres longues periodes sans sexe a deux (ou plus) donc je ne vais pas juger ou critiquer les autres sur un truc qu'ils ne choisissent pas et qui n'a rien "de mal" mais je me suis sentie flouee. Pourquoi ne pas me le dire? Pourquoi me faire perdre mon temps (car moi, sexuelle, meme si je me situe sur un spectre un peu different j'ai besoin de rapports physiques avec mon copain) ? Cette histoire ne pouvait pas marcher puisque nos conceptions du couple differaient, mais comme il etait romantique, pendant ces trois mois de perdus avec moi il aurait pu rencontrer une autre fille qui aurait ete comme lui...
Je pense qu'on culpabilise trop les ace et ceux qui ont des "petites libidos", au lieu de leur dire que c'est normal, que c'est pas grave du tout, on leur fait croire que la norme quand on est amoureux c'est la baise. Et du coup ces gens la vont se "forcer" a rentrer dans le moule, en "dissimulant" leurs (absence de) besoins sexuels, en trouvant "des excuses" voir en se forcant... Alors que si des le depart on laissait les gens s'assumer, tout le monde pourrait afficher la couleur et se diriger vers des partenaires similaires, ou au courant (on peut tres bien etre sexuel et sortir avec une personne qui ne l'est pas, si tout le monde est d'accord, on peut tres certainement y trouver son compte aussi, la n'est pas mon propos!).
Je suis sorti avec un mec qui etait ace, moi je ne le suis pas. Il ne me l'a pas dit. Comme je suis demi j'ai pas vu le "souci" tout de suite puisque attendre le temps qu'on soit attaché m'allait bien mais ensuite il a trouvé tout un tas d'excuses pour ne pas le faire, dont les "je veux que tu fasses les tests car je ne supporte pas le presa", puis "je dois faire les tests", bref 3 mois plus tard j'ai realise qu'il etait asexuel. Ce que je concois parfaitement mais ca m'a enerve. Pas le fait que le type ne veuille pas coucher avec moi, personne ne me doit de sexe. Chacun a le droit d'avoir l'orientation sexuelle qui lui convient et j'ai moi meme une sexualite "differente" qui me permet par exemple d'encaisser de tres longues periodes sans sexe a deux (ou plus) donc je ne vais pas juger ou critiquer les autres sur un truc qu'ils ne choisissent pas et qui n'a rien "de mal" mais je me suis sentie flouee. Pourquoi ne pas me le dire? Pourquoi me faire perdre mon temps (car moi, sexuelle, meme si je me situe sur un spectre un peu different j'ai besoin de rapports physiques avec mon copain) ? Cette histoire ne pouvait pas marcher puisque nos conceptions du couple differaient, mais comme il etait romantique, pendant ces trois mois de perdus avec moi il aurait pu rencontrer une autre fille qui aurait ete comme lui...
Je pense qu'on culpabilise trop les ace et ceux qui ont des "petites libidos", au lieu de leur dire que c'est normal, que c'est pas grave du tout, on leur fait croire que la norme quand on est amoureux c'est la baise. Et du coup ces gens la vont se "forcer" a rentrer dans le moule, en "dissimulant" leurs (absence de) besoins sexuels, en trouvant "des excuses" voir en se forcant... Alors que si des le depart on laissait les gens s'assumer, tout le monde pourrait afficher la couleur et se diriger vers des partenaires similaires, ou au courant (on peut tres bien etre sexuel et sortir avec une personne qui ne l'est pas, si tout le monde est d'accord, on peut tres certainement y trouver son compte aussi, la n'est pas mon propos!).
@Destiel Mok´ : C'est effectivement quelque chose qui peut arriver, quand on est ace, de chercher des excuses... D'autant plus, certainement, quand on a un rôle de chaud lapin à tenir parce qu'on est un MÂÂÂLE !
Gros big-up sur ce paragraphe !
Après, je ne connais pas toute l'histoire, je sais que rien n'est tout blanc ou tout noir et que beaucoup d'ace ont des vécus compliqués par rapport à ça, malheureusement, mais quand même, ça m'interpelle...
Gros big-up sur ce paragraphe !
Mais une chose m'interpelle : ton copain savait qu'il était ace ? Si c'est le cas, c'est vraiment nul de sa part de ne pas t'en avoir parlé. Avait-il si peu d'estime et de compréhension de toi-même qu'il pensait que tu ne comprendrais pas ? Surtout que s'il est romantique et qu'il veut une relation durable, faut pas être Einstein pour se douter que ce n'est pas possible d'avoir des stratégies d'évitement pareilles ! L'amour, ça demande de la confiance !
Après, je ne connais pas toute l'histoire, je sais que rien n'est tout blanc ou tout noir et que beaucoup d'ace ont des vécus compliqués par rapport à ça, malheureusement, mais quand même, ça m'interpelle...
En lisant l'article et les commentaires j'ai l'impression que cette vision ultra-normative du sexe en couple est encore plus étouffante que ce qu'on pourrait imaginer. Très concrètement, ce qui est considéré comme "la norme" pour un "jeune couple" (genre moins de 30 ans), c'est de coucher ensemble au moins une fois par semaine, si ce n'est plusieurs fois. Il y avait un bon strip de @Cy. sur ce sujet mais j'ai plus le nom (ça allait de "les ados c'est censé se sauter dessus X fois par jour" à "hahaha après 60 ans genre ça baise un vieux"). C'est très paradoxal de voir s'appliquer une norme aussi stricte sur un truc par définition super fluctuant en fonction des personnes, des couples et des périodes de la vie.
Il m'arrive de me dire que la sexualité est un des rares domaines cruciaux pour lequel on ne reçoit quasiment aucune éducation. Et pourtant, le sujet est omniprésent, dans les médias, nos vies personnelles... C'est quand même pas normal de devoir avoir plusieurs années, souvent, de vie sexuelle derrière soi pour se rendre compte que la libido ça varie.
Pour ressortir une autre métaphore bancale, c'est comme si tu devais apprendre tout seul à lire, que personne ne t'expliquait rien, mais que la société attendait de toi que tu ne fasses aucune faute et que tu ne lises que les livres "autorisés".
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Il m'arrive de me dire que la sexualité est un des rares domaines cruciaux pour lequel on ne reçoit quasiment aucune éducation. Et pourtant, le sujet est omniprésent, dans les médias, nos vies personnelles... C'est quand même pas normal de devoir avoir plusieurs années, souvent, de vie sexuelle derrière soi pour se rendre compte que la libido ça varie.
Pour ressortir une autre métaphore bancale, c'est comme si tu devais apprendre tout seul à lire, que personne ne t'expliquait rien, mais que la société attendait de toi que tu ne fasses aucune faute et que tu ne lises que les livres "autorisés".
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