Le harcèlement de rue n’épargne vraiment personne. C’est ce que je me suis dit le week-end dernier, lors d’une balade toute simple dans le bois de Vincennes, seule avec ma fille de quatre ans.
Un dimanche après-midi banal, au milieu des badauds venus nourrir les canards du lac, des joggeurs du dimanche et des familles qui faisaient exactement la même chose que nous, à savoir prendre un peu l’air pépouze loin du bitume parisien.
Naïvement, je ne pensais pas qu’on pouvait être en danger, ma fille et moi. Quand on se promène dans un parc public avec son enfant, on pense que le pire qui puisse arriver peut être de se casser la margoulette en escaladant des troncs d’arbres ou des rochers, de tomber tête la première dans le lac en voulant toucher un cygne (non, ce n’est pas un chat, ça ne se caresse pas), ou de marcher dans la crotte d’un chien que son maître n’aura pas pris la peine d’enlever.
Je ne pensais pas qu’un autre type de danger pouvait nous toucher, un danger qui ne concerne...
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