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Un peu en retard avec tous ces atermoiements logistiques de forum, de discord, et à titre plus personnel, d'arrivée féline dans ma baraque. Toutes mes excuses
1919. La Grande Guerre vient de se terminer en Europe. Après cette parenthèse éprouvante, certains Britanniques espèrent retrouver fortune et grandeur dans les lointains pays de l’Empire, et tout particulièrement en Inde. Ancien de Scotland Yard, le capitaine Wyndham débarque à Calcutta et découvre que la ville possède toutes les qualités requises pour tuer un Britannique : chaleur moite, eau frelatée, insectes pernicieux et surtout, bien plus redoutable, la haine croissante des indigènes envers les colons. Est-ce cette haine qui a conduit à l’assassinat d’un haut fonctionnaire dans une ruelle mal famée, à proximité d’un bordel ? C’est ce que va tenter de découvrir Wyndham, épaulé par un officier indien, le sergent Banerjee. De fumeries d’opium en villas coloniales, du bureau du vice-gouverneur aux wagons d’un train postal, il lui faudra déployer tout son talent de déduction, et avaler quelques couleuvres, avant de réussir à démêler cet imbroglio infernal.
Pourquoi ce livre
Parce que j'ai très rarement lu sur l'Inde voire jamais et que j'ai envie d'associer mon été lectures à des contrées tropicales et arides. De plus il possède de très bon avis qui se résument à : un bon petit polar très bien écrit, des bons personnages, quelques pointes d'humour; une immersion très intéressante dans les Indes britanniques alors que la lutte pour la décolonisation couve...
Antarctique, 2070.
Mila Stenson est l’héritière tourmentée d’une multinationale tentaculaire, fondée sur le cryo-dollar et le réchauffement climatique. Mais depuis quelques années, la situation se dégrade. La chute inexpliquée des températures menace son empire et des rêves étrangement vivants troublent son sommeil.
Lorsqu’un message, détecté dans la glace et rédigé dans une langue inconnue, arrive soudain à son attention, c’est le déclic. Accompagnée par Valda Kalitsch, une climatologue maladroite et brillante, et Paul Damann, un technicien polaire rongé par son passé, elle décide de répondre à l’appel austral. Une enquête dans la poudreuse et le vent déchaîné, à la toute pointe du froid, avec cette promesse de comprendre, peut-être, qui ils sont vraiment ?
Pourquoi ce livre
Une proposition complètement à rebours de la précédente avec de la SF d'anticipation. L'auteur est un français glaciologue et passionné de vulgarisation scientifique. Il s'agit de son troisième roman qui est plutôt bien apprécié même si quelques aspects techniques peuvent tirer vers la hard-sf. Quelles sont ces mystérieuses inscriptions dans un langage inconnu gravées dans les glaces au fin fond du monde ? Je suis intriguée je VEUX SAVOIR; Et j'ai rencontré l'auteur en dédicace il est super pipou. Voilà. Cocorico.
Ainsi, Jean Krug a fait de l'Antarctique le coeur de son roman. Les descriptions sont vertigineux et les sensations sont intenses. Bien que l'endroit soit un objet d'étude depuis de nombreuses années, il est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Or, l'auteur se sert de ses mystères que la rationalité scientifique n'explique pas pour y introduire un soupçon de surnaturel qui donne vie au froid. L'univers n'en est que plus immersif et intriguant puisque Jean Krug y mélange bien volontiers les genres. En effet, au-delà d'un récit prospectif reposant sur des principes scientifiques fort pédagogiquement expliqués, La Couleur du Froid est aussi un thriller qui essaime son lot de meurtres et de disparitions.
Je le propose car j'ai entendu Margaudliseuse sur YouTube dire que c'était un livre parfait pour l'ete dans un live et que, d'un point de vue très personnel, j'ai envie de découvrir cette autrice
Ma sélection du mois de juillet pour le club de lecture, spécial monde anglo-saxon & polar
1. Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton (2019 pour la trad. fr.)
Quatrième de couverture :
« Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l'identité de l'assassin et empêcher le meurtre. Tant qu'il n'est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. Celle de la mort d'Evelyn Hardcastle. » Pourquoi ? Le roman est décrit comme étant un mix d'Agatha Christie, de Downton Abbey et d'Un Jour sans fin.
Stuart Turton a été salué par la critique et les lecteur.rices dès la publication de ce premier roman. Le livre a gagné le Costa Book Award for First Novel 2018. Il m'a été recommandé par une mad (on sait tous.tes ici que les madz ont bon goût ).
2. La Mort n'est pas une fin d'Agatha Christie (1955 pour la trad. fr.)
Quatrième de couverture :
« 'Deuxième mois de l'inondation (20e jour)'
Renisenb, debout, regardait le Nil... Sa douleur lui revint, avec une révolte. Khay, son jeune époux, était mort... Khay, un visage riant et de larges épaules... Khay était avec Osiris au Royaume des ombres, et elle, Renisenb, sa femme bien-aimée, elle restait seule avec son chagrin. Pendant huit ans, ils avaient vécu ensemble. Elle était presque une enfant encore quand il l'avait épousée et maintenant, veuve, elle revenait chez son père, avec Teti, la fille de Khay.
Aujourd'hui, Khay était embaumé, enveloppé dans des bandelettes, protégé par des amulettes dans son voyage dans l'autre monde. Il n'y avait plus de Khay dans celui-ci, plus de Khay pour naviguer sur le Nil, pêcher et rire dans le soleil, pendant que sa femme allongée dans son bateau, la petite Teti sur son giron, lui renvoyait son rire... »
Pourquoi ?
C'est un roman policier historique se déroulant en Égypte antique (le seul roman rédigé par la reine du crime qui ne se déroule pas au XXe siècle).
Wikipédia :
La trame principale du roman est basée sur un épisode des lettres d'Hékanakht écrites à la fin de la XIe dynastie (située grosso modo entre le XXIIe et le XXe siècle ou entre le XXIe et le XXe avant notre ère, selon les datations) et retrouvées dans les années 1920, dans lequel on croisait une famille relativement comparable, dans sa structure, à celle dont Imhotep est le patriarche dans le roman.
La Mort n'est pas une finoccupe la 83e place au classement des Cent Meilleurs Romans policiers de tous les temps établi par la Crime Writers' Association en 1990 (liste britannique). On retrouve dans ce classement Le Meurtre de Roger Ackroyd et Dix Petits Nègres/Ils étaient dix de la même autrice.
@Patacha : pour le vote tu ne crois pas que ce serait judicieux de mentionner l’ensemble des madz qui ont déjà participé au club de lecture ? Si tu n’as pas le temps de le faire je peux m’en occuper. Avec cette histoire de fermeture possible des forums, j’ai l’impression que beaucoup de personnes se sont dispersées.
Désolée je suis un peu prise par autre chose en ce moment. Je te laisse le faire @Esquisse rose , franchement absolument pas le courage d'aller voir tous les anciens topics et faire le listing.
Mais désolée a l'avance en ce moment je pense que je vais me focaliser sur ce que j'ai envie de lire et ma PAL perso. Même si des propositions sont très alléchantes.
(Cet émoji est hors saison mais je l’adore ! 
)
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