Pour moi, c'est comme si on venait d'annuler Noël (mais vraiment).
Je suis lilloise, j'adore cette ville mais je ne l'aime jamais autant que pendant le 1er week-end de septembre. Annuler la Braderie, ça veut dire pas de flânerie sur le Champs de mars. C'est ce coin vraiment joli, où la Braderie commence toujours officieusement dès le jeudi aprem dans ce qui est un de mes moments préférés : pas trop de monde donc on peut discuter avec les vendeurs surtout les disquaires passionnés que j'adore aller rencontrer. Ca veut dire aussi un quai du Wault tout triste sans les bradeux tous autour (quand j'y vais le reste de l'année, je trouve toujours qu'il manque quelque chose), pas d'antiquaires aux prix délirants autour du parc Lebas, pas de recherches effrénées d'un resto qui voudra bien nous lâcher quelques frites sans faire la queue pendant 2 heures. Je suis une chineuse dans l'âme et la Braderie c'est comme l'immense terrain de jeu d'une chasse au trésor.
Je m'attendais à cette décision (ça fait bien deux semaines que La voix du Nord nous tease et excite les rageux à ce sujet sur facebook) mais je suis vraiment très triste. Au fait, pour rentre à César ce qui est à César, l'article de la Voix du Nord qui retrace l'histoire de la Braderie est presque un copié/collé d'un article qui est paru il y a plusieurs jours sur le site de la ville de Lille (mais tout ce qui concerne la Braderie est bloqué depuis l'annonce de la suspension).
Je suis lilloise, j'adore cette ville mais je ne l'aime jamais autant que pendant le 1er week-end de septembre. Annuler la Braderie, ça veut dire pas de flânerie sur le Champs de mars. C'est ce coin vraiment joli, où la Braderie commence toujours officieusement dès le jeudi aprem dans ce qui est un de mes moments préférés : pas trop de monde donc on peut discuter avec les vendeurs surtout les disquaires passionnés que j'adore aller rencontrer. Ca veut dire aussi un quai du Wault tout triste sans les bradeux tous autour (quand j'y vais le reste de l'année, je trouve toujours qu'il manque quelque chose), pas d'antiquaires aux prix délirants autour du parc Lebas, pas de recherches effrénées d'un resto qui voudra bien nous lâcher quelques frites sans faire la queue pendant 2 heures. Je suis une chineuse dans l'âme et la Braderie c'est comme l'immense terrain de jeu d'une chasse au trésor.
Je m'attendais à cette décision (ça fait bien deux semaines que La voix du Nord nous tease et excite les rageux à ce sujet sur facebook) mais je suis vraiment très triste. Au fait, pour rentre à César ce qui est à César, l'article de la Voix du Nord qui retrace l'histoire de la Braderie est presque un copié/collé d'un article qui est paru il y a plusieurs jours sur le site de la ville de Lille (mais tout ce qui concerne la Braderie est bloqué depuis l'annonce de la suspension).