Le choix est laissé à l'employeur car il existe effectivement des cas où le voile ne peut pas être une exception à la règle. En chirurgie par exemple, on enlève tout, on change de vêtements, on passe à la douche, on ajoute encore un équipement de sécurité. Il n'y a pas même de passe-droit pour la petite croix en pendentif ou les boucles d'oreilles de mamy. Et il existe des métiers industriels où les conditions sont tout aussi drastiques dans l'industrie agro-alimentaire par exemple, ou dans la fabrication de médicaments. Et comme précisé dans le compte-rendu de la CJUE : l'employeur devra prouver que son "besoin" d'interdire les signes religieux est "réel". Ce n'est pas une porte ouverte à la discrimination arbitraire. Il est en plus précisé que l'interdiction des signes religieux ostentatoires devra concerner TOUTES les religions et pas seulement le voile.
Je m'interroge toujours sur le contexte de telles situations. Si elle refuse de retirer son voile sur ordre de la hiérarchie en vertu du règlement intérieur, elle devait certainement porter son voile à l'entretien, non ? Y a pas eu de période d'essai pour voir si elle s'entendait avec l'équipe (obligatoire sur 6 mois en Allemagne) ? Ou alors les règles ont changé en cours de route avec comme objectif de la mettre dehors ? Ou alors elle a changé du tout au tout en très peu de temps ? La hiérarchie a changé et a décidé pour marquer le coup de mettre "un coup de vis" ?
Je m'interroge toujours sur le contexte de telles situations. Si elle refuse de retirer son voile sur ordre de la hiérarchie en vertu du règlement intérieur, elle devait certainement porter son voile à l'entretien, non ? Y a pas eu de période d'essai pour voir si elle s'entendait avec l'équipe (obligatoire sur 6 mois en Allemagne) ? Ou alors les règles ont changé en cours de route avec comme objectif de la mettre dehors ? Ou alors elle a changé du tout au tout en très peu de temps ? La hiérarchie a changé et a décidé pour marquer le coup de mettre "un coup de vis" ?