Vide :
J'ai peur. Tout le temps. Elle s'installe dans mon ventre et remonte jusqu'à ma tête. Une peur incontrôlable. Peur de tout voir s'écrouler, du jour au lendemain.
J'ai entendu dire que si tu as peur, c'est qu'il te restait quelque chose à perdre. Mais moi, plus rien ne me retiens ici. Emprisonnée dans du vide. Le néant.
Je tente de l'oublier, mais elle résiste. Comme une sangsue qui se serait attachée à toi et que tu dois supporter toute ta vie. La seule chose qui me reste, c'est d'apprendre à vivre avec elle. De la cohabitation, rien de bien compliqué. Mais, tout n'est pas si simple, sinon, ça se saurait.
Alors, comment faire lorsque cette peur devient trop encombrante ? Prendre un verre. Un petit. Mais tout s'enchaîne rapidement. Je les multiplies, les bois les uns après les autres, de plus en plus vite. Prise au piège.
La peur que je pensais achever à grand renfort d'alcool ne fait que se terrer dans un coin de ma tête, et augmente au fur et à mesure que les verres se vident. Je deviens un condamné à mort attendant la date fatidique. Celle qui n'arrivera jamais.
Alors, on veut oublier. Oublier pourquoi on a commencé à boire.
On boit plus. Toujours plus et encore plus. Seulement, à un moment, mon corps ne suit plus. Fatigué. Et tout s'écroule. Ma peur profonde que je craignais arrive. Sentence divine. Je m'étale sur le carrelage froid et humide. un verre se brise. Mais je ne l'entends pas. Je commence déjà à sombrer.
La terre m'aspire et se dispute mon corps. Tirée à gauche, à droite.
J'ai mal. Mais il est trop tard
J'ai entendu dire que si tu as peur, c'est qu'il te restait quelque chose à perdre. Mais moi, plus rien ne me retiens ici. Emprisonnée dans du vide. Le néant.
Je tente de l'oublier, mais elle résiste. Comme une sangsue qui se serait attachée à toi et que tu dois supporter toute ta vie. La seule chose qui me reste, c'est d'apprendre à vivre avec elle. De la cohabitation, rien de bien compliqué. Mais, tout n'est pas si simple, sinon, ça se saurait.
Alors, comment faire lorsque cette peur devient trop encombrante ? Prendre un verre. Un petit. Mais tout s'enchaîne rapidement. Je les multiplies, les bois les uns après les autres, de plus en plus vite. Prise au piège.
La peur que je pensais achever à grand renfort d'alcool ne fait que se terrer dans un coin de ma tête, et augmente au fur et à mesure que les verres se vident. Je deviens un condamné à mort attendant la date fatidique. Celle qui n'arrivera jamais.
Alors, on veut oublier. Oublier pourquoi on a commencé à boire.
On boit plus. Toujours plus et encore plus. Seulement, à un moment, mon corps ne suit plus. Fatigué. Et tout s'écroule. Ma peur profonde que je craignais arrive. Sentence divine. Je m'étale sur le carrelage froid et humide. un verre se brise. Mais je ne l'entends pas. Je commence déjà à sombrer.
La terre m'aspire et se dispute mon corps. Tirée à gauche, à droite.
J'ai mal. Mais il est trop tard