La meilleure chose qui me soit arrivée ces dernières années a été de quitter l'appartement de mes parents et ma ville natale. Je l'ai fais parce que les choses se sont précipitées, je voulais me lancer dans des études spécifiques et je devais partir à Paris, et si aujourd'hui je regarde sans regret en arrière, ça a été très dur à vivre pendant près d'un an. Je commence à peine à avoir de nouveaux repères ici, à découvrir mon quartier et la ville, à accepter de sortir à l'improviste. En fait j'ai été une adolescente très mal dans ses pompes jusqu'à mon départ, et il m'a ensuite fallu tout reprendre en main, seule de mon côté. J'ai des habitudes, mais pas trop fixes, je me force à bouger, ça limite à la fois mes angoisses quant à l'absurdité de la vie, et celles qui touchent au grand inconnu de l'avenir.
Je me retrouve beaucoup dans l'article parce que je n'aime pas le changement lorsque j'y suis confrontée, je le subis avant d'en voir la nécessité.