"Avec l'affaire DSK, quand je vois qu'une petite femme de chambre est capable de faire le nécessaire contre quelqu'un de très puissant, je me dis que, moi, aujourd'hui, je suis capable de le faire, qu'en France, on a quand même une justice". Voilà ce qu'a dit aujourd'hui sur RTL l'une des deux femmes qui a porté plainte contre le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, pour harcèlement sexuel.
Ces femmes, toutes deux anciennes salariées de la mairie de Draveil que dirige Georges Tron, relatent que sous couvert de réflexologie, une médecine non conventionnelle basée sur le massage des pieds, l?élu s'est livré sur elles à de véritables agressions sexuelles entre 2007 et 2010.
Le procureur d?Evry a ouvert aujourd'hui une enquête préliminaire confiée à la Direction centrale de la police judiciaire. Si les faits reprochés à Georges Tron étaient finalement avérés, le secrétaire d'État pourrait être poursuivi pour agression sexuelle et viol.
Olivier Schnerb, le défenseur de Georges Tron, a qualifié ces accusations de "pure calomnie" et annonce que son client va porter plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse.
DSK face à la justice américaine, G. Tron face à la justice française, tous les deux mis en cause pour avoir agressé sexuellement des femmes, voilà qui nous donne l'occasion de comparer le fonctionnement des deux systèmes.
Premier constat : le démarrage est nettement plus soft pour Georges Tron qui poursuit ses activités comme si de rien n'était alors que le juge américain a placé l'ancien patron du FMI en résidence surveillée après l'avoir envoyé quelques jours en taule.
A suivre...
Ces femmes, toutes deux anciennes salariées de la mairie de Draveil que dirige Georges Tron, relatent que sous couvert de réflexologie, une médecine non conventionnelle basée sur le massage des pieds, l?élu s'est livré sur elles à de véritables agressions sexuelles entre 2007 et 2010.
Le procureur d?Evry a ouvert aujourd'hui une enquête préliminaire confiée à la Direction centrale de la police judiciaire. Si les faits reprochés à Georges Tron étaient finalement avérés, le secrétaire d'État pourrait être poursuivi pour agression sexuelle et viol.
Olivier Schnerb, le défenseur de Georges Tron, a qualifié ces accusations de "pure calomnie" et annonce que son client va porter plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse.
DSK face à la justice américaine, G. Tron face à la justice française, tous les deux mis en cause pour avoir agressé sexuellement des femmes, voilà qui nous donne l'occasion de comparer le fonctionnement des deux systèmes.
Premier constat : le démarrage est nettement plus soft pour Georges Tron qui poursuit ses activités comme si de rien n'était alors que le juge américain a placé l'ancien patron du FMI en résidence surveillée après l'avoir envoyé quelques jours en taule.
A suivre...