« Le problème va au-delà de Pierre Ménès » : les journalistes sportives veulent changer la donne

[Ophélia Pinto]

Nathalie Iannetta, Estelle Denis, Clémentine Sarlat, Cécile Grès, Vanessa Le Moigne… Pas moins de seize figures emblématiques du journalisme sportif témoignent tour à tour dans un documentaire diffusé le 21 mars sur Canal+.
Leur passion pour le sport n’est malheureusement pas la seule chose qui les réunit : ces femmes ont toutes subi du harcèlement et du sexisme au sein de leurs rédactions sportives. Des comportements et des pratiques qu’elles dénoncent dans Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste — un documentaire percutant, auquel on peut néanmoins reprocher son absence totale de femmes racisées, que regrette notamment Syanie Dalmat (L’Équipe).

« Inacceptable », « Horrible », « Honte », « Soutien », « Courage »… après la diffusion, les téléspectateurs et téléspectatrices ont fait part de leur indignation sur les réseaux sociaux face aux expériences douloureuses qu’ont dû traverser ces femmes. Mais ce n’est pas la seule chose qui a choqué le grand public.
La...

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[jorda]

effectivement, c'est navrant sans être surprenant. Le monde du sport est extrêmement sexiste, et je me souviens des chroniqueurs de RMC qui avaient provoqué un tollé (l'affaire du viol de neymar sur une femme considérée comme "moche" par les chroniqueurs visés par le scandale) à la suite duquel ils avaient du """""" s'excuser """""" (à mon avis, sans aucune honnêteté, vu comment ils en parlaient ensuite #onpeutplusriendire).
Il y a un peu plus de femmes qu'avant dans le monde du journalisme sportif, mais ça ne contrebalance clairement pas l'ambiance machiste du monde sportif....

 

[Yraveline]

Pour moi on dépasse clairement le stade du "c'est navrant". Le mec pense qu'il n'a rien à se reprocher clairement, et ensuite il passe sur TPMP non pas pour s'excuser, mais pour dire que la seule chose qu'il regrette c'est d'avoir dit qu'il le referait.

Et après du ouin ouin sur le fait qu'il se fait quand même beaucoup bousculer le pauvre depuis que cette histoire se sait, et surtout il dit que c'est inacceptable pour sa femme. Donc il tripote des fesses en public impunément et sa seule défense c'est de sortir sa femme en bouclier qui n'y est certes pour rien mais qui n'est clairement pas le sujet.
Est-ce qu'on a le droit de s'arrêter sur le ressenti des victimes qui elles n'ont pas été bousculées 72h et ensuite oubliées par l'opinion publique mais qui ont du vivre avec l'humiliation, la colère, l'impuissance, le stress et peut-être même des stratégies d'évitement depuis. A toutes ces femmes qui ne savaient pas en rentrant dans le monde du travail qu'elles navigueraient à vue en longeant les couloirs, en ne restant jamais seules avec un collègue ou à adapter leurs tenues vestimentaires en fonction des rumeurs connues dans l'entreprise ?

Alors oui le problème ce n'est pas spécifiquement lui ou que lui mais niveau prise de conscience, le niveau est en-dessous de zéro.

Je ne suis pas surprise des faits mais énervée de la non-remise en question de la personne, qui se permet lors de l'interview de confrontation de faire une remarque sur le non-décolleté de la journaliste, comme si ça ne suffisait pas de l'avoir agressée à l'époque, on y rajoute une couche d'irrespect (je me modère sur mes termes) saupoudrée de condescendance.

 

[MaryPoppinz]

Fiouh...

...

Typiquement le genre de comportement que j'abhorre...
Ouin ouin cépamafôt j'étais malade.
Argh. Vraiment, c'est à devenir dingue.

Maiiiis... à mes yeux cela n'excuse absolument pas les menaces qu'il a pu recevoir.
Condamner les agissements de quelqu'un, oui. S'en servir pour harceler à son tour, bof.