Je pensais pas m'intéresser au forum écriture, et puis en fait. Ce soir m'a inspiré, alors voilà ma réponse au nouveau thème. (même si je dois avouer que c'est un peu du hors-sujet :rotate
Meurtre parfait.
Ma victime, je l?avais choisi 3 ans auparavant. Ça avait été un travail de longue haleine. Au début je jouais le bon copain, je m?amusais à être ce qu?elle voulait que je sois, au fond. Je lui faisais entendre ce qu?elle souhaitait entendre, j?aimais ce qu?elle aimait et puis au bout d?un moment j?ai tourné les choses à mon avantage. Et à ce moment-là, j?ai su qu?elle était mienne, j?étais sans aucun doute ce genre de personne avec qui elle voudrait passer le plus clair de son temps. Je l?avais dans la poche. Elle buvait mes paroles, mordait à l?hameçon. C?était un petit poisson, fragile. Elle finissait par s?intéresser à ce que j?aimais, elle scrutait mes intérêts, elle me fliquait presque. Je m?étais inventé une vie pour elle. J?étais l?homme qu?il fallait. L?homme qu?on jalousait. L?homme qu?on voulait, qu?elle voulait. Chacun de mes mots étaient pesés au gramme près, j?étais le plus beau des parleurs. Je savais tout, de la posture à adopter, du geste à avoir, au joli compliment. Et puis, elle devenait éperdument amoureuse de moi. J?avais atteint mon but, j?étais la cause de son humeur, de son bonheur. Elle aurait fait n?importe quoi. Et alors à cet instant précis. C?est à ce moment-là que j?ai décidé de jeter le poisson dans l?évier. Je semais des évidences, au fur et à mesure elle apprenait qui j?étais vraiment. Un de ces salauds qu?elle détestait tant. J?étais un salaud, un vrai de vrai. J?avais tout orchestré, tout. J?avais rajouté le sel sur la cicatrice. Et au fur et à mesure elle tombait. Humiliée par sa propre connerie, petite naïve, conne. Et tout ce que j?avais ressenti pour elle, c?était la jouissance de la faire souffrir. De la sentir pleurer au creux de ses mains. De la voir mourir, à l?intérieur.
Le plus beau des meurtres, celui qu?on ne considère ni comme un homicide volontaire, ni comme un viol. Le meurtre qu?on ne peut blâmer, le meurtre silencieux, discret. La mort passagère de l?âme.
Meurtre parfait.
Ma victime, je l?avais choisi 3 ans auparavant. Ça avait été un travail de longue haleine. Au début je jouais le bon copain, je m?amusais à être ce qu?elle voulait que je sois, au fond. Je lui faisais entendre ce qu?elle souhaitait entendre, j?aimais ce qu?elle aimait et puis au bout d?un moment j?ai tourné les choses à mon avantage. Et à ce moment-là, j?ai su qu?elle était mienne, j?étais sans aucun doute ce genre de personne avec qui elle voudrait passer le plus clair de son temps. Je l?avais dans la poche. Elle buvait mes paroles, mordait à l?hameçon. C?était un petit poisson, fragile. Elle finissait par s?intéresser à ce que j?aimais, elle scrutait mes intérêts, elle me fliquait presque. Je m?étais inventé une vie pour elle. J?étais l?homme qu?il fallait. L?homme qu?on jalousait. L?homme qu?on voulait, qu?elle voulait. Chacun de mes mots étaient pesés au gramme près, j?étais le plus beau des parleurs. Je savais tout, de la posture à adopter, du geste à avoir, au joli compliment. Et puis, elle devenait éperdument amoureuse de moi. J?avais atteint mon but, j?étais la cause de son humeur, de son bonheur. Elle aurait fait n?importe quoi. Et alors à cet instant précis. C?est à ce moment-là que j?ai décidé de jeter le poisson dans l?évier. Je semais des évidences, au fur et à mesure elle apprenait qui j?étais vraiment. Un de ces salauds qu?elle détestait tant. J?étais un salaud, un vrai de vrai. J?avais tout orchestré, tout. J?avais rajouté le sel sur la cicatrice. Et au fur et à mesure elle tombait. Humiliée par sa propre connerie, petite naïve, conne. Et tout ce que j?avais ressenti pour elle, c?était la jouissance de la faire souffrir. De la sentir pleurer au creux de ses mains. De la voir mourir, à l?intérieur.
Le plus beau des meurtres, celui qu?on ne considère ni comme un homicide volontaire, ni comme un viol. Le meurtre qu?on ne peut blâmer, le meurtre silencieux, discret. La mort passagère de l?âme.