Coucou !
Je m'étonne de ne pas avoir vu d'articles ou de topics à ce sujet, peut-être que c'est un sujet trop sensible (dans ce cas je m'excuse d'avoir fait ce topic) mais j'aimerais bien en parler avec vous parce que je trouve ça intéressant même si rien dans cette histoire n'est joyeux ou "sympa".
Je vais contextualiser pour celles ou ceux qui n'auraient pas compris de quoi je veux parler avec le titre.
Hier est sorti un podcast-reportage (je sais pas trop comment appeler ça
) édité par ARTE et réalisé par Ilham Maad. Ce dernier présente l'interview d'un policier d'origine africaine (Alex) et de son avocate (Yaël Godefroy). Voici le lien du reportage.
Alex explique qu'il a découvert un peu par hasard un groupe WhatsApp sur lequel se trouve certains de ses collègues en apercevant que son nom était mentionné dans le fil de la discussion. En regardant de plus près les messages et les vocaux qui y étaient, il s'est rendu compte qu'on racontait pas mal de joyeusetés sur lui, notamment en lien avec ses origines mais aussi sur les minorités, les femmes, les LGBT ou les juifs.
Je vous invite à aller écouter le reportage, des extraits des fameux audio présent dans la discussion y sont diffusés et c'est plutôt surréaliste, on dirait vraiment de mauvais dialogues de méchants frustrés de série.
Mais, au delà de ça, je trouve ça intéressant d'essayer de comprendre pourquoi on en arrive là et comment on pourrait éviter ce genre de déboires.
Bien sûr, l'effet de groupe, le sentiment d'être "compris", la frustration sexuelle à priori évidente qui suintent de leurs paroles et le fait de travailler dans des situations où le contact humain n'est pas souvent dingue semblent amener ce genre de dérives.
J'ai de la peine pour eux et pour la façon qu'ils ont d'aborder le monde, ils ont l'air d'avoir une vie triste et ça m'étonne qu'ils n'aient pas été aidés, d'autant plus que ce ne sont pas les seuls puisqu'il existe aussi un groupe Facebook de 8'000 personnes rempli lui aussi de joyeusetés. Enfin bien sûr tous les policiers ne sont pas comme ça et le but n'est pas de généraliser mais d'essayer de comprendre pourquoi on en arrive là.
Certaines choses (notamment quand ils parlent des femmes) sont plutôt inquiétantes, je pense notamment à ce commentaire qui résume plutôt bien une partie de la vidéo :
Voilà ! Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
Je m'étonne de ne pas avoir vu d'articles ou de topics à ce sujet, peut-être que c'est un sujet trop sensible (dans ce cas je m'excuse d'avoir fait ce topic) mais j'aimerais bien en parler avec vous parce que je trouve ça intéressant même si rien dans cette histoire n'est joyeux ou "sympa".
Je vais contextualiser pour celles ou ceux qui n'auraient pas compris de quoi je veux parler avec le titre.
Hier est sorti un podcast-reportage (je sais pas trop comment appeler ça
) édité par ARTE et réalisé par Ilham Maad. Ce dernier présente l'interview d'un policier d'origine africaine (Alex) et de son avocate (Yaël Godefroy). Voici le lien du reportage.Alex explique qu'il a découvert un peu par hasard un groupe WhatsApp sur lequel se trouve certains de ses collègues en apercevant que son nom était mentionné dans le fil de la discussion. En regardant de plus près les messages et les vocaux qui y étaient, il s'est rendu compte qu'on racontait pas mal de joyeusetés sur lui, notamment en lien avec ses origines mais aussi sur les minorités, les femmes, les LGBT ou les juifs.
Je vous invite à aller écouter le reportage, des extraits des fameux audio présent dans la discussion y sont diffusés et c'est plutôt surréaliste, on dirait vraiment de mauvais dialogues de méchants frustrés de série.
Mais, au delà de ça, je trouve ça intéressant d'essayer de comprendre pourquoi on en arrive là et comment on pourrait éviter ce genre de déboires.
Bien sûr, l'effet de groupe, le sentiment d'être "compris", la frustration sexuelle à priori évidente qui suintent de leurs paroles et le fait de travailler dans des situations où le contact humain n'est pas souvent dingue semblent amener ce genre de dérives.
J'ai de la peine pour eux et pour la façon qu'ils ont d'aborder le monde, ils ont l'air d'avoir une vie triste et ça m'étonne qu'ils n'aient pas été aidés, d'autant plus que ce ne sont pas les seuls puisqu'il existe aussi un groupe Facebook de 8'000 personnes rempli lui aussi de joyeusetés. Enfin bien sûr tous les policiers ne sont pas comme ça et le but n'est pas de généraliser mais d'essayer de comprendre pourquoi on en arrive là.
Certaines choses (notamment quand ils parlent des femmes) sont plutôt inquiétantes, je pense notamment à ce commentaire qui résume plutôt bien une partie de la vidéo :
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