Bonjour à toute !
Je viens vers vous car je suis perdue, indécise, déprimée, bref, je ne sais plus quoi faire face à la situation dans laquelle je suis .
Je vous explique ma situation :
J’ai 24 ans, une licence en histoire de l’art dans la poche. L’annee dernière je suis rentrée en master 1 meef, pour devenir prof. Je n’ai pas eu le concours du CAPES et je ne souhaite pas le repasser (mes notes étaient catastrophiques). Cette année je suis dans un master 2 affreux , ma prof de l’année dernière m’a dit de venir dans ce master car il pourrait m’apporter pas mal de choses.
Au final ce master est une c a t a s t r o p h e : les 3/4 des étudiants sont en faites des profs déjà en postes ! On est 4 « vrais étudiants » dans la promo. Les profs ne « s’occupent » pas de nous, ils sont seulement intéressés par les adultes.
On croule sous le travail : multiples dossiers à rendre, personne n’a eu le temps de se mettre à rédiger son mémoire alors qu’on est en mars !
Aucun suivi de ma directrice de mémoire, quand je la contacte et que je lui dis que ça va pas, le sujet me bloque, elle me dit juste « ça va aller » et puis c’est tout.
Résultat : j’ai eu mon premier semestre, mais je n’ai toujours pas commencé mon mémoire (je n’ai pas choisi le sujet non plus..), je déteste ma formation, elle ne m’apporte rien. Je suis très triste à cause de tout ça, je pense que je n’aurais pas mon bac +5, car je ne me sens plus capable de continuer dans ces conditions.
Le soucis c’est que j’aurais une licence qui ne vaut pas grand chose sur le marché de l’emploi, et ça m’angoisse beaucoup.
Mes parents me poussent à continuer, mon père est médecin et a fait de longues études, en revanche ma mère a juste une licence de droit (je crois) mais n’a jamais travaillé, car elle s’est occupé de moi et mes frères et sœurs.
J’ai cette pression familiale sur le dos : je dois réussir, même si ça ne me plaît pas, pour avoir un bac+5, pour avoir un meilleur avenir ..
Je leur ai dit que je voulais arrêter, psychologiquement je ne vais pas bien à cause de ça, je suis quelqu’un de très anxieux, j’ai des phobies, mais personnes ne me prend au sérieux dans ma famille. Seul mon copain me soutient. Mon père veut que je continue, mais plus le temps avance et plus je me dis que je n’y arriverais jamais.
C’est une source d’angoisse perpétuelle pour moi, je ne sais pas quoi faire, tout arrêter maintenant et chercher du travail ? Continuer mais échouer en juin car je n’aurais pas rédiger le mémoire ? La réaction de mes parents face à mon échec ?
Et plus tard, est ce que je ne vais pas regretter de ne pas m’etre force à finir ce bac+5 ?
Je ne pense pas pouvoir continuer d’autres études après tout ça, déjà car je vais devoir m’assumer financièrement (mon père ne va pas me donner des sous jusqu’a la fin de ma vie ) et aussi je n’ai absolument aucune idée de ce que je veux faire.
Mon copain lui a juste le bac et travaille dans un fast food, donc financièrement c’est compliqué aussi pour lui..
Voilà, désolé pour ce pavé à moitié dépressif et dépité, mais je ne sais plus à qui en parler.
On ne me prend jamais au sérieux quand j’evoque ce master de l’enfer
Je viens vers vous car je suis perdue, indécise, déprimée, bref, je ne sais plus quoi faire face à la situation dans laquelle je suis .
Je vous explique ma situation :
J’ai 24 ans, une licence en histoire de l’art dans la poche. L’annee dernière je suis rentrée en master 1 meef, pour devenir prof. Je n’ai pas eu le concours du CAPES et je ne souhaite pas le repasser (mes notes étaient catastrophiques). Cette année je suis dans un master 2 affreux , ma prof de l’année dernière m’a dit de venir dans ce master car il pourrait m’apporter pas mal de choses.
Au final ce master est une c a t a s t r o p h e : les 3/4 des étudiants sont en faites des profs déjà en postes ! On est 4 « vrais étudiants » dans la promo. Les profs ne « s’occupent » pas de nous, ils sont seulement intéressés par les adultes.
On croule sous le travail : multiples dossiers à rendre, personne n’a eu le temps de se mettre à rédiger son mémoire alors qu’on est en mars !
Aucun suivi de ma directrice de mémoire, quand je la contacte et que je lui dis que ça va pas, le sujet me bloque, elle me dit juste « ça va aller » et puis c’est tout.
Résultat : j’ai eu mon premier semestre, mais je n’ai toujours pas commencé mon mémoire (je n’ai pas choisi le sujet non plus..), je déteste ma formation, elle ne m’apporte rien. Je suis très triste à cause de tout ça, je pense que je n’aurais pas mon bac +5, car je ne me sens plus capable de continuer dans ces conditions.
Le soucis c’est que j’aurais une licence qui ne vaut pas grand chose sur le marché de l’emploi, et ça m’angoisse beaucoup.
Mes parents me poussent à continuer, mon père est médecin et a fait de longues études, en revanche ma mère a juste une licence de droit (je crois) mais n’a jamais travaillé, car elle s’est occupé de moi et mes frères et sœurs.
J’ai cette pression familiale sur le dos : je dois réussir, même si ça ne me plaît pas, pour avoir un bac+5, pour avoir un meilleur avenir ..
Je leur ai dit que je voulais arrêter, psychologiquement je ne vais pas bien à cause de ça, je suis quelqu’un de très anxieux, j’ai des phobies, mais personnes ne me prend au sérieux dans ma famille. Seul mon copain me soutient. Mon père veut que je continue, mais plus le temps avance et plus je me dis que je n’y arriverais jamais.
C’est une source d’angoisse perpétuelle pour moi, je ne sais pas quoi faire, tout arrêter maintenant et chercher du travail ? Continuer mais échouer en juin car je n’aurais pas rédiger le mémoire ? La réaction de mes parents face à mon échec ?
Et plus tard, est ce que je ne vais pas regretter de ne pas m’etre force à finir ce bac+5 ?
Je ne pense pas pouvoir continuer d’autres études après tout ça, déjà car je vais devoir m’assumer financièrement (mon père ne va pas me donner des sous jusqu’a la fin de ma vie ) et aussi je n’ai absolument aucune idée de ce que je veux faire.
Mon copain lui a juste le bac et travaille dans un fast food, donc financièrement c’est compliqué aussi pour lui..
Voilà, désolé pour ce pavé à moitié dépressif et dépité, mais je ne sais plus à qui en parler.
On ne me prend jamais au sérieux quand j’evoque ce master de l’enfer