Je suis arrivée à cette même conclusion il y a quelques mois. J'ai trouvé un taff en juillet, je n'ai pas eu de vacances d'été et plus les jours passaient et plus je me rendais compte que ce taff ne me plaisait pas et que je m'y faisais carrément chier. Ca atteignait (et atteint toujours) profondément mon moral. J'ai réalisé que je ne faisais rien de ce qui me plaisait toute la journée au taff et que les soirs et weekends j'étais trop crevée pour sortir, partir en weekend, faire des trucs dont j'ai envie, etc. Et j'ai eu une sorte de "révélation". Tout ce qui faisait parti de mon "univers", toutes mes aspirations, je les avais abandonnées au fil des trois dernière années (de fac = plein de temps pour glander = plus on glande et.. plus on glande). J'avais arrêté la musique, de me cultiver, de lire des magazines, des livres, tout ça. Ca m'a mis un gros coup parce que je me suis rendue compte que je ne me reconnaissais plus. Et que c'est difficile d'abandonner de mauvaises habitudes (mater des séries toute la journée, rester à dormir tout le dimanche, laisser passer les bonnes expo, ne plus aller aux concerts, etc). J'essaye de me "retrouver", d'être comme avant mais en mieux, grâce à toute la maturité que j'ai gagné ces dernières années. J'ai décidé de mettre mon cerveau sur OFF quand je suis au taff (même si je fais parfois des trucs qui me plaisent, mais ça représente un pourcentage minime) et je me suis lancée dans d'autres projets. Mais je manque cruellement de temps. C'est un constat assez triste, mais qui m'a fait me secouer. Ce qui n'est pas plus mal.