En 1954, 65% des enseignants du primaire étaient des femmes. Aujourd'hui, elles composent 82% de l'effectif et dépassent les 90% dans le privé !
Si on en croit Le Figaro, "l'entourage" de Nicolas Sarkozy juge qu'il y a "trop de femmes enseignantes" et qu'il faut tendre vers "davantage d'équilibre" sur ce point.
Pourquoi ? Parce que "beaucoup de femmes viennent à l'enseignement pour des raisons d'équilibre de vie. Elles prennent beaucoup de mi-temps, ce qui pose des problèmes d'organisation. Nous voulons des professeurs investis à 100%, mieux payés mais plus présents dans les écoles" explique-t-on dans ce fameux "entourage".
Pour le formateur Jean-Louis Auduc, auteur de "Sauvons les garçons!", les dangers de cette sur-féminisation de l'enseignement sont bien réels, surtout pour les jeunes mâles qui ne rencontrent plus de modèles masculins auxquels ils peuvent s'identifier pendant leur scolarité.
Selon lui, cet état de fait pourrait expliquer la moindre réussite des garçons à l'école, en particulier celui des jeunes issus des milieux défavorisés qui sont aussi souvent les plus attachés aux stéréotypes sexuels traditionnels.
Ce matin sur Europe 1, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a pris le parti des femmes enseignantes contre "l'entourage" de Nicolas Sarkozy : "j'ai la faiblesse de penser que les femmes ont un certain sens de la pédagogie, de l'autorité, et donc je considère que cette polémique est absurde" a-t-il dit.
Fin du débat ? Pas sûr ! Il pourrait rebondir lors de la discussion relative à la réforme du statut des enseignants annoncée comme «primordiale» par notre président en juin dernier...
Qu'en pensez-vous ? Ce débat est-il effectivement absurde ? Y a-t-il ou non trop de femmes dans l'enseignement ? Si oui pourquoi et en quoi est-ce gênant pour les élèves ?
Si on en croit Le Figaro, "l'entourage" de Nicolas Sarkozy juge qu'il y a "trop de femmes enseignantes" et qu'il faut tendre vers "davantage d'équilibre" sur ce point.
Pourquoi ? Parce que "beaucoup de femmes viennent à l'enseignement pour des raisons d'équilibre de vie. Elles prennent beaucoup de mi-temps, ce qui pose des problèmes d'organisation. Nous voulons des professeurs investis à 100%, mieux payés mais plus présents dans les écoles" explique-t-on dans ce fameux "entourage".
Pour le formateur Jean-Louis Auduc, auteur de "Sauvons les garçons!", les dangers de cette sur-féminisation de l'enseignement sont bien réels, surtout pour les jeunes mâles qui ne rencontrent plus de modèles masculins auxquels ils peuvent s'identifier pendant leur scolarité.
Selon lui, cet état de fait pourrait expliquer la moindre réussite des garçons à l'école, en particulier celui des jeunes issus des milieux défavorisés qui sont aussi souvent les plus attachés aux stéréotypes sexuels traditionnels.
Ce matin sur Europe 1, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a pris le parti des femmes enseignantes contre "l'entourage" de Nicolas Sarkozy : "j'ai la faiblesse de penser que les femmes ont un certain sens de la pédagogie, de l'autorité, et donc je considère que cette polémique est absurde" a-t-il dit.
Fin du débat ? Pas sûr ! Il pourrait rebondir lors de la discussion relative à la réforme du statut des enseignants annoncée comme «primordiale» par notre président en juin dernier...
Qu'en pensez-vous ? Ce débat est-il effectivement absurde ? Y a-t-il ou non trop de femmes dans l'enseignement ? Si oui pourquoi et en quoi est-ce gênant pour les élèves ?