Après un petit coup de mou sans doute lié au scandale des curés pédophiles, les pères-la-morale catholiques sont de retour ! En pleine forme !
La Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l'association CLER Amour et Famille s'attaquent à l'une des boutiques de l'enseigne "1969 - Curiosités désirables" qui propose à Paris et à Marseille, ainsi que sur le net, des accessoires visant à "pimenter votre vie sexuelle, nourrir vos fantasmes et découvrir de nouvelles sensations dans un esprit convivial, sexy et terriblement gourmand". Des sex toys quoi.
La boutique en question, à la vitrine chic et discrète nous dit le NouvelObs, est située près du Centre Pompidou, au 69 de la rue Saint-Martin, soit à 90 mètres de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri.
Problème : la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, interdit "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique".
Et pour nos catholiques militants, pas de doute, un sex toy, c'est du porno.
Les deux associations ont donc porté plainte et réclament chacune 10.000 euros de dommages-intérêts, ainsi qu'une condamnation pénale pour le propriétaire des lieux.
"Mais si on ferme ce magasin, cela signifie qu'on ne peut plus avoir de vente de sex toys à Paris ! Il y aura toujours un établissement scolaire situé à moins de 200 mètres d'un tel magasin", constate Me Richard Malka, l'avocat du fondateur de l'enseigne.
"Paris serait la première capitale occidentale à interdire la vente des sex toys ! Tant qu'on y est, pourquoi ne pas interdire Sonya Rykiel et La Redoute qui elles aussi commercialisent ce genre d'objets?" interroge-t-il avant d'enfoncer le clou : "entre les gens qui lacèrent des tableaux et ceux qui cherchent à interdire les sex toys, on assiste à une tentative insupportable d'immixtion du religieux dans la société".
Le procès aura lieu le 29 juin prochain...
La Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l'association CLER Amour et Famille s'attaquent à l'une des boutiques de l'enseigne "1969 - Curiosités désirables" qui propose à Paris et à Marseille, ainsi que sur le net, des accessoires visant à "pimenter votre vie sexuelle, nourrir vos fantasmes et découvrir de nouvelles sensations dans un esprit convivial, sexy et terriblement gourmand". Des sex toys quoi.
La boutique en question, à la vitrine chic et discrète nous dit le NouvelObs, est située près du Centre Pompidou, au 69 de la rue Saint-Martin, soit à 90 mètres de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri.
Problème : la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, interdit "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique".
Et pour nos catholiques militants, pas de doute, un sex toy, c'est du porno.
Les deux associations ont donc porté plainte et réclament chacune 10.000 euros de dommages-intérêts, ainsi qu'une condamnation pénale pour le propriétaire des lieux.
"Mais si on ferme ce magasin, cela signifie qu'on ne peut plus avoir de vente de sex toys à Paris ! Il y aura toujours un établissement scolaire situé à moins de 200 mètres d'un tel magasin", constate Me Richard Malka, l'avocat du fondateur de l'enseigne.
"Paris serait la première capitale occidentale à interdire la vente des sex toys ! Tant qu'on y est, pourquoi ne pas interdire Sonya Rykiel et La Redoute qui elles aussi commercialisent ce genre d'objets?" interroge-t-il avant d'enfoncer le clou : "entre les gens qui lacèrent des tableaux et ceux qui cherchent à interdire les sex toys, on assiste à une tentative insupportable d'immixtion du religieux dans la société".
Le procès aura lieu le 29 juin prochain...