- Tenir un journal de rêves (je m'en souviens de moins en moins).
- Continuer de maigrir, j'aime cette sensation d'emprise sur le corps et voir les muscles apparaître.
- Faire castrer Billy et Sacha.
- Insulter l'assistante sociale ou lui faire comprendre avec le regard que je l'emmerde comme personne.
- Continuer d'ouvrir des trappes dans ma psychothérapie et faire confiance à mon psy (au bout de deux ans, il était temps).
- Tenir tête aux autres.
- Ne pas perdre espoir, pour la maisonnette.
- Apprendre un jour à coudre, tricoter voire savoir me servir d'une machine à coudre et faire plein de belles choses (coussins, vêtements, rideaux, trucs) comme sur Pinterest.
- Regarder de nouveau un à deux films par soir.
- Prendre une carte d'abonnement au ciné et y aller seule.
- Aller plus souvent à Emmaüs et à la Croix rouge.
- M'inscrire au colis alimentaire social où on donne 3 euros et où on a à manger pour 30 euros.
- Revenir sur la tombe de mon infirmier et lui laisser des mots dans un pot en verre que je décorerai.
- Lui dire que je l'aime et que ce sera toute ma vie même s'il ne m'entend pas.
- Demander au psychiatre s'il veut me donner l'anamnèse que l'infirmier m'avait faite, à la main. Besoin de son écriture, de ses mots, sa main près de moi.
- Revenir à la bibliothèque.
- Passer encore plein de beaux moments avec ma nièce, le seul bébé que j'aime au monde, même si je ne comprends pas qu'elle ait pu être dans un ventre et un Ut....
- Passer encore des moments avec ma belle-soeur que j'aime comme une soeur, même si sa grossesse ( rien que ce mot...) a été très difficile pour moi. Je n'aime pas m'approcher des femmes enceintes (le mot, aussi, là).
- Ecrire à Louis et à Nadezhda.
- Oser dire à la rhumato que je suis incapable psychologiquement de faire un IRM à cause du produit à injecter.
- Arriver à supporter de vivre.
- Trouver un beau cadeau pour ma mère pour son anniversaire.
- Toujours autant détester les listes et me plier à quelque chose.
(...)