Asgard;2622764 a dit :
Oui , j'ai lu les posts au dessus et j'avais compris mais j'imagine tout ce qu'on peut faire à une personne sans pénétration et je pense qu'une victime d'agression sexuelle va (peut être) ressentir cet acte comme un viol ... Enfin viol de son intimité , de son corps même sans pénétration. (je m'exprime très mal).
De plus la différence entre 3 ans de prescription et 10 ans pour le viol (c'est ça ?) c'est énorme.
Ah ça c'est sur que le ressenti de la victime est assez difficile à appréhender, là les peines et la prescription ont été prévues de manière "objective", en faisant une hiérarchie dans l'absolue, et en partant du postulat que le viol c'est pire donc plus grave donc plus gravement réprimé, et l'agression sexuelle moins.
Après, pour les peines, elles peuvent être aggravées, même pour les agressions sexuelles, on prend en compte les circonstances, (donc si torture, barbarie, liens familiaux, cruauté etc...), par contre c'est vrai que la prescription reste la même.
La prescription a une utilité, ça peut paraitre révoltant, et parfois quand on entre dans le concret et dans les détails des affaires ça l'est, mais bon, d'un point de vue des principes de la justice, il faut aussi pouvoir "oublier" et accorder une certaine "sécurité juridique", donc ne pas pouvoir agir indéfiniment alors que plus on attend plus les preuves sont difficiles à apporter et sont donc moins fiables, même si bien-sur sur le coup la victime subit son agression, donc a surement besoin de temps pour agir, mais il faut bien des règles, qui sont bonnes en générale et mauvaises dans certains cas précis.