En fait globalement, dès qu'il y a un corps humain (vivant ou mort) dans une expo grand public, le droit aussi s'en mêle car cela peut être considéré comme du "commerce". C'est-à-dire qu'on ne peut pas faire de commerce, de chose avec un corps qu'on expose comme un objet ou une oeuvre par exemple (merci le chéri juriste qui a passé une nuit entière à m'expliquer la chose tandis que j'essayais de défendre les intérêts d'expo de ce genre
). Par exemple c'est l'expo Our Bodies en 2009, qui avait fait scandale, non seulement parce que c'étaient de vrais corps exposés mais aussi et surtout parce que les provenances de ces corps n'étaient pas claires. Ils venaient apparemment d'un centre de récupération d'organes sur des sujets volontaires basé à Hong Kong. Vous trouverez beaucoup d'articles de presse en ligne concernant cette expo et quelques rares images. Le sujet partait d'une bonne intention, celle de montrer le corps dans sa véracité et sa réalité par de véritables corps conservés par la plasticomanie (j'ai un doute sur le nom : en fait c'est une méthode qui permet de remplacer les fluides corporels et vitaux par un alliage en plastique, résine), d'où un aspect clinique, didactique et artistique par le procédé.
Alors grande question voir éternel débat, c'est où est la limite de l'art, engagé ou non, pour toucher le public sans le choquer?
(Oui, j'essaie de revenir sur le sujet ni vu ni connu, hop hop hop...
)