Salut les madz
Bon je sais, le titre de l'article sonne peut-être un peu bizarre... mais je me pose réellement la question. Quand est-ce qu'il y a viole ? C'est quoi la limite ? C'est étrange demandé comme ça mais vous comprendrez peut-être mieux si je vous raconte pourquoi je pose cette question.
Il y a à peu près 2 ans, j'ai commencé à sortir avec un mec que nous nommerons le connard. Et donc avec le connard, ça a duré environ 10 mois. Mais ça n'a pas été une relation stable pendant 10 mois, bien au contraire, ça a été un vrai cauchemar. On s'engueulait sans cesse, c'était assez explosif comme relation et surtout extrêmement prise de tête. On se séparait régulièrement (généralement je le mettais à la porte de chez moi), et au bout d'un moment il revenait me disant qu'il avait fait le con mais qu'il s'en rendait toujours compte trop tard, toussah toussah... Bon le problème c'est qu'au bout de quelques jours, je le laissais revenir et ça recommençait. Alors c'est sûr que c'était très con de ma part, mais sans vouloir me cacher derrière des excuses, tout ça s'est passé à une période où je n'allais pas très bien moralement, j'étais en première année de médecine et ça me bouffait complètement. Et puis avec le recul, je pense aussi que je me suis accrochée parce qu'inconsciemment j'avais envie d'y croire, je ressentais le besoin d'avoir quelqu'un près de moi et de fait je le laissais faire. Donc voilà le contexte, c'est pas très rose, mais il y a pire comme relation (j'imagine...).
Là où ça devient plus... complexe, et plus en rapport avec le sujet, c'est que lors d'une période de révision, et comme à chaque période de révision où je stresse à mort, j'ai eu une perte totale de libido (et j'insiste sur le mot totale). Or, il faut savoir que concrètement le connard venait me voir surtout pour tirer son coup. Là-dessus j'ai jamais trop compris pourquoi il revenait puisque je savais qu'il voyait d'autres filles mais bon, peu importe. Quand je dis tirer son coup, je pèse mes mots : il n'avait aucun respect pour moi, c'était relativement brutal même s'il n'y a jamais eu de vraie violence, mon plaisir n'était là que pour satisfaire son ego, ses envies sont toujours passées avant les miennes bref... Quand j'écris ça je me rends bien compte à quel point j'aurais déjà dû partir à ce moment là mais la médecine me donnait un profond sentiment de solitude que j'avais pas la force de combattre. Encore une fois je me cherche pas d'excuses, mais je pense que ça explique beaucoup de choses.
J'en reviens au soir où il s'est pointé chez moi, et j'étais donc en phase d'absence totale de libido. Ce soir là on s'est couchés, et il voulait qu'on baise, j'ai pas voulu, il a fait la gueule, il s'est couché de mon côté et moi je me suis couchée culpabilisée à mort, encore plus seule que d'habitude puisqu'il refusait carrément de me toucher. Clairement, le connard n'était pas très câlin mais là il refusait complètement tout contact. Et du coup j'ai cédé, j'ai "fait l'étoile", c'était pas très agréable et même un peu douloureux au début, et finalement je n'ai pas eu plus de câlin puisque comme à son habitude il s'est couché de son côté et c'était fini.
Honnêtement, j'ai très mal vécu ce moment. En le racontant j'ai pourtant l'impression que c'est pas si grave. Mais il y a un truc qui me dérange, je saurais pas dire... Sur le moment, le mot "viol" ne m'a même pas effleuré l'esprit. Et puis après, tout a repris comme d'habitude, on s'est séparés puis remis ensemble, sujet clos. Sauf qu'il y a peu de temps, en traînant sur madmoizelle, je suis tombée sur des articles, des témoignages, parlant de viol conjugal, de culture du viol... et en lisant ces articles, j'ai pensé à cette histoire et je me suis mise à pleurer. Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir été violée. Je n'étais pas consentante non plus. Je me suis laissée faire, il ne m'y a donc pas forcée. Alors pourquoi je le vis mal ? Où est le problème ? Plus je réfléchis à ce qu'il s'est passé et à ce que j'ai lu, moins j'y comprends quelque chose. Et là, j'ai vraiment besoin de réponses.
Alors si quelqu'un avait au moins un début de réponse à m'apporter, ou si vous connaissez ou avez vécu des histoires similaires, je vous serais très reconnaissante de me répondre, parce que je suis vraiment perdue !!
Merci les madz !
Bon je sais, le titre de l'article sonne peut-être un peu bizarre... mais je me pose réellement la question. Quand est-ce qu'il y a viole ? C'est quoi la limite ? C'est étrange demandé comme ça mais vous comprendrez peut-être mieux si je vous raconte pourquoi je pose cette question.
Il y a à peu près 2 ans, j'ai commencé à sortir avec un mec que nous nommerons le connard. Et donc avec le connard, ça a duré environ 10 mois. Mais ça n'a pas été une relation stable pendant 10 mois, bien au contraire, ça a été un vrai cauchemar. On s'engueulait sans cesse, c'était assez explosif comme relation et surtout extrêmement prise de tête. On se séparait régulièrement (généralement je le mettais à la porte de chez moi), et au bout d'un moment il revenait me disant qu'il avait fait le con mais qu'il s'en rendait toujours compte trop tard, toussah toussah... Bon le problème c'est qu'au bout de quelques jours, je le laissais revenir et ça recommençait. Alors c'est sûr que c'était très con de ma part, mais sans vouloir me cacher derrière des excuses, tout ça s'est passé à une période où je n'allais pas très bien moralement, j'étais en première année de médecine et ça me bouffait complètement. Et puis avec le recul, je pense aussi que je me suis accrochée parce qu'inconsciemment j'avais envie d'y croire, je ressentais le besoin d'avoir quelqu'un près de moi et de fait je le laissais faire. Donc voilà le contexte, c'est pas très rose, mais il y a pire comme relation (j'imagine...).
Là où ça devient plus... complexe, et plus en rapport avec le sujet, c'est que lors d'une période de révision, et comme à chaque période de révision où je stresse à mort, j'ai eu une perte totale de libido (et j'insiste sur le mot totale). Or, il faut savoir que concrètement le connard venait me voir surtout pour tirer son coup. Là-dessus j'ai jamais trop compris pourquoi il revenait puisque je savais qu'il voyait d'autres filles mais bon, peu importe. Quand je dis tirer son coup, je pèse mes mots : il n'avait aucun respect pour moi, c'était relativement brutal même s'il n'y a jamais eu de vraie violence, mon plaisir n'était là que pour satisfaire son ego, ses envies sont toujours passées avant les miennes bref... Quand j'écris ça je me rends bien compte à quel point j'aurais déjà dû partir à ce moment là mais la médecine me donnait un profond sentiment de solitude que j'avais pas la force de combattre. Encore une fois je me cherche pas d'excuses, mais je pense que ça explique beaucoup de choses.
J'en reviens au soir où il s'est pointé chez moi, et j'étais donc en phase d'absence totale de libido. Ce soir là on s'est couchés, et il voulait qu'on baise, j'ai pas voulu, il a fait la gueule, il s'est couché de mon côté et moi je me suis couchée culpabilisée à mort, encore plus seule que d'habitude puisqu'il refusait carrément de me toucher. Clairement, le connard n'était pas très câlin mais là il refusait complètement tout contact. Et du coup j'ai cédé, j'ai "fait l'étoile", c'était pas très agréable et même un peu douloureux au début, et finalement je n'ai pas eu plus de câlin puisque comme à son habitude il s'est couché de son côté et c'était fini.
Honnêtement, j'ai très mal vécu ce moment. En le racontant j'ai pourtant l'impression que c'est pas si grave. Mais il y a un truc qui me dérange, je saurais pas dire... Sur le moment, le mot "viol" ne m'a même pas effleuré l'esprit. Et puis après, tout a repris comme d'habitude, on s'est séparés puis remis ensemble, sujet clos. Sauf qu'il y a peu de temps, en traînant sur madmoizelle, je suis tombée sur des articles, des témoignages, parlant de viol conjugal, de culture du viol... et en lisant ces articles, j'ai pensé à cette histoire et je me suis mise à pleurer. Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir été violée. Je n'étais pas consentante non plus. Je me suis laissée faire, il ne m'y a donc pas forcée. Alors pourquoi je le vis mal ? Où est le problème ? Plus je réfléchis à ce qu'il s'est passé et à ce que j'ai lu, moins j'y comprends quelque chose. Et là, j'ai vraiment besoin de réponses.
Alors si quelqu'un avait au moins un début de réponse à m'apporter, ou si vous connaissez ou avez vécu des histoires similaires, je vous serais très reconnaissante de me répondre, parce que je suis vraiment perdue !!
Merci les madz !