@pépé le moko pas de soucis! Si tu veux tu peux quand même nous faire un petit compte rendu des livres que tu voulais présenter.
Et du coup voici le compte rendu de notre rencontre d'hier (waouh je suis trop en avance cette fois!
) au Spoune.
J'ai commencé par présenter
Océan Mer d'Alessandro Baricco qui raconte l'histoire de 7 personnages qui se retrouvent dans une pension dans un village près de la mer. On y retrouve un prêtre, une jeune fille venue se soigner à la mer, un peintre qui peint la mer avec la mer, un chercheur qui veut voir les limites de la mer, une femme qui a trompé son mari, un marin... Il ne se passe pas grand chose. C'était un peu trop contemplatif pour moi, je n'ai pas trop aimé cette lecture.
Ensuite
@Kowalski nous a parlé de
L'art de la joie de Goliarda Sapienza. On suit l'histoire d'une jeune fille pauvre élevée au rang de princesse en Sicile sur toute sa vie, de 1900 à 1960 lorsqu'elle meurt. Au travers de son portrait on découvre l'Italie. Elle reçoit de nombreuses personnalités dans son château (résistants, bisexuels, communistes,..) où ils trouvent refuge. C'est raconté sous forme de dialogue, de théâtre, avec des didascalies.
@Kowalski en a beaucoup entendu parlé avant de le lire et en attendais peut être trop. Elle l'a bien aimé, a trouvé des discussions très intéressantes, notamment sur comment s'accepter, mais elle a également trouvé des moments trop longs. (Le livre fait 800 pages)
Puis
@Graine nous a présenté
La trêve de Primo Levi qui est un auteur qui a beaucoup écrit sur les camps de concentration. Ce livre est une "suite" de son roman
Si c'est un homme : on assiste à la libération des camps par les russes. La trêve étant ce moment entre les deux, où il sort des camps, mais n'est pas encore rentré chez lui. C'est donc un livre autobiographique. Il comprend peu à peu que les russes n'ont pas de stratégie pour faire rentrer chez eux les anciens détenus des camps. Ils sont tous mélangés au début. Il y en a beaucoup qui meurt. La survie est l'enjeu principal. Il va devenir un peu infirmier.
C'est un livre qui montre que la libération ne s'est pas faite en un jour, que ce n'était pas vraiment organisé. Il restait 40 pages à lire à Graine et ils n'étaient toujours pas rentrés chez eux. Et que tout cela laisse des traces physiques et psychologiques.
Elle a trouvé ce livre magnifique et très touchant. Attention cependant, la couverture et le résumé de laisse pas du tout entendre que ce livre est dur et triste.
Et
@Kallisto est arrivé avec une heure d'avance sur ce qu'elle avait dit! Elle nous a présenté deux livres :
La vie des nonnes, la vie des femmes mariées, la vie des courtisanes ou le
Ragionamenti de Pierre Arétin (nom francisé). C'est un vieu livre (de 1534) qui a été censuré par le Pape après la mort de l'auteur. C'est donc trois récits en un. Deux femmes d'un certain âge, Nana et Antonia, discutent. Nana raconte à Antonia ses vies. Elle a donc été nonne, femme mariée et courtisane (on ne sait pas dans quel ordre). Et.... c'est....
tout le monde couche avec tout le monde!
Kallisto a trouvé que c'était drôle et trash, une farce, une critique de la société de l'époque où tout le monde est hypocrite. Malgré un vocabulaire un peu vieillot, il se lit très bien. Et si vous tenez à le savoir, la meilleure vie c'est celle de courtisane, au moins tu peux choisir!
Et pour finir elle nous a parlé du
Bestiaire magique de Dino Buzzati, un recueil de nouvelles et d'articles (il était aussi journaliste) dont le thème central est les animaux. Il adorait notamment les chiens. Il y a plein de sujets différents et il y a souvent un gros twist de fin. Il a un humour assez grinçant, un peu noir.
Elle a particulièrement aimé les articles sur Laïka, la première chienne à être allée dans l'espace.
Et voilà! C'est super chouette comme d'hab!