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Fellow Travelers : une sublime romance gay qui traverse l’histoire de l’Amérique
Fellow Travelers : une sublime romance gay qui traverse l’histoire de l’Amérique
Commentaires sur Fellow Travelers : une sublime romance gay qui traverse l’histoire de l’Amérique
- Initiateur de la discussion Marion Olité
- Date de début
Je suis un peu perplexe de voir l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux qualifiée de "magnifique romance" tant y'a tellement de trucs toxiques qui s'empilent au fur et à mesure des épisodes entre Hawk et Tim (je n'ai pas encore vu le dernier épisode).
Attention spoilers...
Le perso principal, Hawk, est pas juste individualiste, dès les premiers épisodes il dénonce un coup d'un soir pour aider un collègue plus puissant, ex coup d'un soir qui se fait virer et tente de se suicider.
Et n'oublions pas le fils gay casé en hôpital psy avec électrochocs, mais bon faut bien éliminer la concurrence tout en mariant la fille, hein (d'ailleurs qualifier Lucie de "amie", euh... instrument dans la conquête de plus de pouvoir surtout, marier la fille et éjecter le fils...)
De manière générale cette mini storyline est je trouve à l'image des dynamiques entre les personnages, où les prolos sont des objets de consommation jetables (et dans les pires sens du terme) par les puissants, Hawk en tête : qualifié sans plus détailler leurs relations sexuelles de "jeux de rôles dominant-dominé" dans le contexte où le dominant EST très dominant socialement, et s'assure que celui qui ne l'est pas reste dans une relation de dépendance, notamment professionnelle, mais aussi affective (le fait que Tim n'ait pas pu tourner la page car Hawk maintient en filigrane la relation tout en ne souhaitant jamais l'assumer), me parait manquer de recul.
Pour moi ça ne montre pas seulement que "la sexualité gay est dépeinte dans toute sa variété et sa sensualité" (d'autant plus que la scène de masturbation entre les deux persos tient plus, dans le contexte de l'épisode, à la culpabilité catholique qu'autre chose, non?) mais surtout que la sexualité (en général) peut être utilisé pour maintenir un statut et une image de soi.
Par exemple la manière de déposséder l'autre de son nom dès le premier jour et ce jusqu'à la mort presque, m'a pas mal crispé tout du long.
Je précise que je ne trouve pas que ça soit un défaut pour la série : je n'attends pas forcément des persos principaux d'une série / d'un film qu'ils soient de "bons" persos, moralement bons. Au contraire je trouve le perso de Hawk assez intéressant, et je suis contente de voir la variété des séries gays qu'on a de plus en plus. nombreuses. Je suis juste perplexe de voir que cet aspect soit peu mis en avant ici et que la série soit qualifiée de "sublime" et "magnifique" romance.
Sinon par rapport au style de l'article, je ne comprends pas le fait de dire "ce couple intersectionnel" pour parler du couple de gays noirs: ça n'apporte rien à part rajouter selon moi de la confusion concernant un concept déjà bien malmené en étant utilisé n'importe comment (et c'est aussi un couple au placard, non?).
Attention spoilers...
Le perso principal, Hawk, est pas juste individualiste, dès les premiers épisodes il dénonce un coup d'un soir pour aider un collègue plus puissant, ex coup d'un soir qui se fait virer et tente de se suicider.
Et n'oublions pas le fils gay casé en hôpital psy avec électrochocs, mais bon faut bien éliminer la concurrence tout en mariant la fille, hein (d'ailleurs qualifier Lucie de "amie", euh... instrument dans la conquête de plus de pouvoir surtout, marier la fille et éjecter le fils...)
De manière générale cette mini storyline est je trouve à l'image des dynamiques entre les personnages, où les prolos sont des objets de consommation jetables (et dans les pires sens du terme) par les puissants, Hawk en tête : qualifié sans plus détailler leurs relations sexuelles de "jeux de rôles dominant-dominé" dans le contexte où le dominant EST très dominant socialement, et s'assure que celui qui ne l'est pas reste dans une relation de dépendance, notamment professionnelle, mais aussi affective (le fait que Tim n'ait pas pu tourner la page car Hawk maintient en filigrane la relation tout en ne souhaitant jamais l'assumer), me parait manquer de recul.
Pour moi ça ne montre pas seulement que "la sexualité gay est dépeinte dans toute sa variété et sa sensualité" (d'autant plus que la scène de masturbation entre les deux persos tient plus, dans le contexte de l'épisode, à la culpabilité catholique qu'autre chose, non?) mais surtout que la sexualité (en général) peut être utilisé pour maintenir un statut et une image de soi.
Par exemple la manière de déposséder l'autre de son nom dès le premier jour et ce jusqu'à la mort presque, m'a pas mal crispé tout du long.
Je précise que je ne trouve pas que ça soit un défaut pour la série : je n'attends pas forcément des persos principaux d'une série / d'un film qu'ils soient de "bons" persos, moralement bons. Au contraire je trouve le perso de Hawk assez intéressant, et je suis contente de voir la variété des séries gays qu'on a de plus en plus. nombreuses. Je suis juste perplexe de voir que cet aspect soit peu mis en avant ici et que la série soit qualifiée de "sublime" et "magnifique" romance.
Sinon par rapport au style de l'article, je ne comprends pas le fait de dire "ce couple intersectionnel" pour parler du couple de gays noirs: ça n'apporte rien à part rajouter selon moi de la confusion concernant un concept déjà bien malmené en étant utilisé n'importe comment (et c'est aussi un couple au placard, non?).
Dernière édition :
Mais oui! Quand à la fin Tim dit à Hawk qu'il n'a aucun regret, certes j'ai pleuré comme un gros bébé, mais si si tu devrais regretter beaucoup de choses! Vraiment tout le long j'étais en mode #justicepourTim, sa soeur elle a raison quand elle veut pas accueillir Hawk chez elle, et je sais plus si c'est Tim ou la soeur qui dit à Hawk qu'il a volé sa vie mais c'est complètement ça!
C'était tellement triste ce qu'il lui dit à la fin que l'important c'était pas l'amour que Hawk lui montrait mais celui que lui ressentait, ben ouais mais il aurai eu une expérience d'autant plus grandiose si ça avait été réciproque quoi...
Bref, j'ai quand même adoré la série, je pense qu'elle est très bonne, en étant honnête sur ce que sont réellement les relations entre les personnages, et j'ai beauuuuuucoup pleuré à la fin
Pardon j'avais oublié de mettre en spoiler
