@alice-louve
Mais je ne nie pas qu'il y ait un public qui se retrouve dans le témoignage de Clarisse (et encore moins que ce public soit très présent dans le lectorat de Madmoizelle). C'est même positif que ce témoignage puisse inspirer les personnes qui ont ce mode de vie. Mais je parle de l'article en lui-même : pas de mise en contexte, pas de pondération, les termes employés, le choix des titres, des phrases mises en gras et la mise en page vont dans ce sens.
En revanche, il faut sortir de l'idée que le transport aérien de loisir concerne beaucoup de monde. C'est faux et, comme pour beaucoup de comportements nocifs, c'est très confortable de se dire "tout le monde le fait".
Diverses sources dans ce sens : article des Echos, de la fondation Jean Jaurès, de Natura sciences.
Dans cet article, un paragraphe intéressant sur les gens concernés par le voyage aérien :
Donc oui, ça concerne des gens, une grosse minorité de français et une infime minorité d'humains. Et parce que ça ne concerne qu'une minorité de personne, ce genre de sujet a besoin d'être mis en perspective.
Mais je ne nie pas qu'il y ait un public qui se retrouve dans le témoignage de Clarisse (et encore moins que ce public soit très présent dans le lectorat de Madmoizelle). C'est même positif que ce témoignage puisse inspirer les personnes qui ont ce mode de vie. Mais je parle de l'article en lui-même : pas de mise en contexte, pas de pondération, les termes employés, le choix des titres, des phrases mises en gras et la mise en page vont dans ce sens.
En revanche, il faut sortir de l'idée que le transport aérien de loisir concerne beaucoup de monde. C'est faux et, comme pour beaucoup de comportements nocifs, c'est très confortable de se dire "tout le monde le fait".
Diverses sources dans ce sens : article des Echos, de la fondation Jean Jaurès, de Natura sciences.
Dans cet article, un paragraphe intéressant sur les gens concernés par le voyage aérien :
Dans le détail, ce sont les plus jeunes et notamment les 18-24 ans qui ont le plus ressenti ce manque (67%) ainsi que les cadres (74%), les diplômés du supérieur (74%) et les habitants de l’agglomération parisienne (64%), témoignant du caractère très inégal des voyages dans l’imaginaire collectif," explique la Fondation.
Les disparités sont bien réelles en France, puisque 72% des personnes gagnant plus de 2 500 euros par mois ont ressenti un manque de voyage durant la pandémie.
Le taux s'effondre à 49% chez les plus modestes (salaire entre 900 et 1 300 euros par mois). C'est surtout chez les Français qui prennent l'avion régulièrement que ce manque est exacerbé (95%).
Donc oui, ça concerne des gens, une grosse minorité de français et une infime minorité d'humains. Et parce que ça ne concerne qu'une minorité de personne, ce genre de sujet a besoin d'être mis en perspective.