Dans mon cas de personne sans aucune expérience, je pense que mon blocage m’empêche justement de faire mon choix. Je ne trouve pas que j’ai fait « un choix » de vie en étant célibataire mais que j’ai une barrière qui m’empêche d’explorer et de me dire « ok ça c’est pour moi, ca non ». Je prend la décision d’essayer de dater (mon cerveau fait bien un choix parce que j’ai envie de tisser un lien avec un homme) mais à la moindre avancée, je panique de manière irrationnelle et je subie plus que je ne décide. Dès lors je ne fais pas une thérapie pour me conformer dans un mode de vie mais pour justement me redonner le pouvoir et le choix.Je ne peux pas m'empêcher de penser, peut-être à tort, qu'il faudrait laisser la psychanalyse de côté pour expliquer les choix de vie des individus (ici le fait de ne pas s'engager dans des relations amoureuses et/ou sexuelles). Parce-que même si cela vous fait souffrir et que ça semble ne pas être un choix... c'est VOTRE choix, et vous ne l'avez pas fait pour rien. Vous avez senti le danger, et devinez quoi : le couple hétéro, ou en tout cas les relations avec des hommes, peuvent souvent être dangereuses et amener leur lot de contrariétés en tout genre. Ça peut être beau aussi. Mais dans un contexte tel que notre société et notre éducation genrée, le risque est là.
Plutôt que de chercher à changer notre attitude face aux relations, peut-être faut-il faire ce que l'on aime, soi.
C’est probablement différent pour les gens qui ont eu plusieurs histoires, mais pour moi il s’agit de m’aider à connaître les choses basiques de l’intimité qu’on prend souvent pour acquis (tenir une main, avoir un calin, avoir un rapport, être embrassé etc). Ca me donne envie de connaître ça au moins une fois même si ensuite je décide par exemple de ne plus jamais être en couple. Ca semble être quelque chose de beau à vivre humainement et c’est pour ne pas regretter que j’ai decidé de consulter cette année